Le gouvernement du Canada a donné 464 millions de dollars à l’Ukraine en aide étrangère au cours des neuf dernières années sans aucun plan pour s’assurer que l’argent serait dépensé à bon escient. Il a cependant veillé à ce qu’un « conseiller en matière d’égalité des sexes » soit engagé.
Le rapport Evaluation Of Canadian International Assistance Programming In Ukraine, signalé pour la première fois par le Blacklock’s Reporter, a constaté que « le Canada n’a pas répondu de manière cohérente aux besoins prolongés dans l’est de l’Ukraine ».
« Bien que le Canada ait financé certains programmes de consolidation de la paix et de développement dans les régions touchées par le conflit, il n’a pas ciblé une grande partie des besoins plus larges de la région en matière de redressement économique et de reconstruction physique, de gouvernance locale, de résilience et de cohésion sociale », poursuit le rapport.
Alors que le gouvernement Trudeau n’a pas ciblé la reprise économique au sens large et les aspects clés qui affectent la qualité de vie quotidienne des Ukrainiens, il s’est assuré d’engager un « conseiller en égalité des sexes » dont le rôle est de « promouvoir l’égalité des sexes en Ukraine ».
Quel était exactement le rôle du « conseiller en matière d’égalité des sexes » au quotidien ? Rappeler à tout le monde que les hommes et les femmes sont égaux ?
Bien sûr, le rapport a constaté un « manque de cohérence dans la planification » et « l’absence d’une vision explicite à long terme sur la durabilité ».
« Des lacunes dans les processus du ministère et un manque de cohérence entre les différents volets de programmation ont révélé des occasions manquées de faire le lien entre la réponse à la crise et les efforts de reconstruction, de consolidation de la paix et de développement à plus long terme dans l’est de l’Ukraine […] Sans un cadre de performance commun, il était difficile de renforcer les progrès globaux du pays vers des résultats globaux ».
Malheureusement, ce n’est là qu’un autre exemple de la nouvelle vague de politiciens « woke » qui utilisent les promesses d’aide étrangère comme stratégie de relations publiques, mais qui ne parviennent pas à travailler sur les problèmes sous-jacents des pays en développement et en difficulté.