Traduit de l’anglais. Article de Alexander Panetta publié le 7 juillet 2023 sur le site de CBC.
La réunion qui s’est tenue au Pentagone à la fin du mois dernier s’inscrit dans un contexte d’activité intense à Washington et d’informations surprenantes sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN).
Les États-Unis ont organisé une séance d’information à l’intention des visiteurs des pays membres de l’alliance de partage de renseignements Five Eyes, qui comprend le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Le ministère canadien de la Défense nationale a indiqué par courriel à CBC News que le Canada avait participé à la réunion, dirigée par un représentant de l’Armée de l’air royale canadienne.
« Les détails de la réunion restent confidentiels », a déclaré le ministère de la Défense nationale dans un courriel. « Elle peut être qualifiée de partage d’informations sur le sujet des PAN et aucun autre détail ne peut être communiqué pour l’instant ».
Sean Kirkpatrick, scientifique chevronné de la défense nationale américaine qui dirige le All-domain Anomaly Resolution Office (AARO), une nouvelle entité créée en 2022 pour diriger les activités liées aux PAN pour l’armée américaine, a fait une présentation lors de la réunion.
M. Kirkpatrick a révélé publiquement la tenue de la réunion Five Eyes la semaine dernière, lors d’une conférence publique organisée par la NASA.
« Je viens de tenir notre premier forum Five Eyes sur ce sujet », a déclaré M. Kirkpatrick.
Il a expliqué l’objectif de la réunion des alliés : coordonner plus étroitement avec les nations amies l’échange d’informations sur les observations de PAN.
La création de son bureau s’inscrit dans le cadre d’un regain d’activité consécutif à un rapport publié en 2017 par le New York Times sur des observations bizarres tenues secrètes par l’armée américaine.
Dans le sillage de ce rapport, le bureau de Kirkpatrick a été créé, le gouvernement américain produit désormais un rapport annuel sur les observations de PAN et le Congrès a créé un système permettant aux dénonciateurs du gouvernement de signaler les observations.
Aujourd’hui, deux des journalistes qui ont rédigé ce rapport décisif de 2017 ont fait un grand pas en avant et ont fait état de nouvelles allégations extraordinaires.
Cette semaine, ils ont décrit de nouvelles allégations stupéfiantes de la part d’un ancien officier de combat décoré qui a été le représentant du ministère américain de la Défense au sein d’un groupe de travail sur les PAN de 2019 à 2021.
De nouvelles affirmations stupéfiantes
David Grusch a été cité dans leur rapport imprimé et dans une interview télévisée ultérieure, affirmant que les États-Unis ont en leur possession des aéronefs d’origine non humaine.
Et il ne s’agit pas d’un seul appareil, mais de plusieurs.
Il affirme que les découvertes sont nombreuses, allant de débris à des véhicules intacts, et que ces éléments sont collectés depuis des décennies – par le gouvernement américain, par des alliés et par des entreprises du secteur de la défense.
Il affirme que ces informations sont illégalement cachées aux membres du Congrès, qu’il a alertés ainsi que l’inspecteur général de la communauté du renseignement américain.
Les auteurs qui ont rapporté ses allégations pour le site scientifique The Debrief ont cité d’autres responsables américains se portant garants de la crédibilité de Grusch, notamment Jonathan Grey, un officier de la communauté du renseignement disposant d’une habilitation top secrète.
« Le phénomène de l’intelligence non humaine est réel. Nous ne sommes pas seuls…. Les récupérations de ce type ne sont pas limitées aux États-Unis. Il s’agit d’un phénomène mondial, et pourtant une solution mondiale continue de nous échapper », déclare M. Grey dans le rapport.
Pour être clair, il ne s’agit pas de la position officielle du gouvernement des États-Unis.
Il n’existe à ce jour aucune preuve crédible d’une activité extraterrestre, d’une technologie non terrestre ou d’objets défiant les lois connues de la physique, a déclaré Kirkpatrick lors d’un récent témoignage devant le Sénat américain.
En outre, le dernier rapport annuel de l’UAP ne fait état d’aucune preuve de l’existence d’une technologie extraterrestre.
Sur les 366 observations enregistrées, 163 se sont avérées être des ballons ou des entités ressemblant à des ballons, 26 ont été classées dans la catégorie des véhicules aériens sans pilote et six dans celle des encombrements aérospatiaux.
Toutefois, 171 observations restent inexpliquées.
L’armée américaine conteste l’affirmation de M. Grusch selon laquelle elle détiendrait des preuves de l’existence d’aéronefs extraterrestres.
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