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Le gouvernement est-il la solution à la crise du logement actuelle?

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On le voit : de moins en moins de gens souhaitent investir dans l’immobilier. L’augmentation des taxes, des coûts associés à la construction et au développement de logements freinent l’attractivité économique en ce sens. Les frais liés aux permis, aux matériaux de construction, à la main-d’œuvre et aux réglementations peuvent entraîner des coûts plus élevés pour les constructeurs, qui se répercutent ensuite sur les prix des logements. L’augmentation de la concentration dans les grandes villes met au beau fixe l’occupation des logements. On s’est soumis à nos maires cocos qui veulent la sacralisation du patrimoine (peu importe celui-ci) ; on ne veut pas d’étalement urbain et on ne peut pas construire en hauteur vue les réglementations.

Il faut le dire, ce n’est pas la nationalisation ou la reprise par l’État des logements sociaux qui sont à la base des solutions probantes. Ne demandez pas à l’État, peu importe le parti, de gérer tout ce fouillis.

Une planification urbaine efficace pourrait favoriser un développement équilibré des quartiers résidentiels en tenant compte des besoins en logements abordables. Des initiatives de développement durable, telles que la construction de bâtiments écoénergétiques, peuvent également réduire les coûts de logement à long terme. La dérèglementation en matière de zonage, le ménage dans la bureaucratie des mémèrecés (MRC) serait déjà un bon début.

Il y a aussi la problématique de la disponibilité des terrains et la rentabilité terrain/immeuble qui rend vraiment peu intéressante l’envie des promoteurs et des constructeurs. Ajoutons à ça qu’il n’y a de moins en moins de concurrence dans le marché, dans les grandes et moyennes villes du Québec.

Ah oui j’oubliais, les flips qui construisent tout croche les blocs, les maisons et autres immeubles et qui essayent de vendre rapidement, souvent sans garantie légale. Les procédures deviennent alourdies pour les nouveaux acheteurs qui s’enterrent avec les frais d’avocat et les durés interminable au TAL (Tribunal administratif du logement). Les inspecteurs et les courtiers, qui augmentent conséquemment leurs pourcentages, ça n’aide pas.

Écrasés par des incompétents, des négligents et des mesures fiscales alourdies…

Or des solutions possibles peuvent être envisagées :

-Une réduction des taxes de vente (TPS/TVQ) sur les logements neufs. Pour encourager l’achat de propriétés, ce qui stimulerait la demande et potentiellement inciterait les constructeurs à développer de nouveaux projets. Cela pourrait augmenter l’offre de logements sur le marché et, par conséquent, faire baisser les prix.

-Une réduction ou exemption des droits de mutation immobilière. Avec la fameuse « taxe de bienvenue », perçu lors de l’achat d’une propriété, une réduction ou une exemption de ces droits pour les acheteurs de logements abordables ou pour les premiers acheteurs pourrait faciliter l’accession à la propriété et stimuler le marché immobilier.

-Crédits d’impôt pour les investissements dans des logements abordables. Par le fait même, le gouvernement pourrait mettre en place des crédits d’impôt ou d’autres incitatifs fiscaux pour encourager les investissements dans la construction de logements abordables. Encore là, ça stimulerait l’offre de logements accessibles et contribuerait à réduire la pression sur les prix.

– Une révision de la taxation foncière. Cela pourrait être envisagé pour encourager les propriétaires de terrains vides ou sous-utilisés à les développer ou à les vendre pour la construction de logements. Des incitatifs fiscaux pourraient être offerts pour la transformation de terrains non utilisés en logements abordables.

Pour le reste, nos maires continuent à frayer avec un écologisme particulier et irrationnel et s’imaginent sauver le monde… et tout ça, supporté par notre gouvernement et de la politique à la petite semaine.

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