Le 1er octobre 2020, le Bureau du Conseil privé a publié une offre d’emploi pour un « Conteur et chef d’équipe » afin de « raconter une histoire sur ce que fait le gouvernement et pourquoi » pour « soutenir les activités et les annonces du Premier ministre et du Vice-Premier ministre ».
Le Bureau du Conseil privé (le ministère qui soutient le Premier ministre et le Cabinet) a récemment publié une offre d’emploi sur le site Internet du gouvernement du Canada à la recherche d’un « conteur et chef d’équipe ».
L’emploi affiché sera un emploi à distance et rémunéré entre 89 415 $ et 96 461 $.
L’offre d’emploi précise qu’ils recherchent des candidats capables de « rédiger des produits et des messages de communication de haute qualité qui racontent une histoire sur ce que fait le gouvernement et pourquoi ».
Certaines des tâches consisteront également à rédiger « des produits de communication non partisans pour soutenir les activités et les annonces du premier ministre et du vice-premier ministre ».
Tout en travaillant à distance à la maison, vous devrez également « travailler sur des dossiers très sensibles qui nécessitent de la discrétion, du tact et une attention particulière aux détails ».
Cette offre d’emploi intervient alors que la dette du gouvernement fédéral a atteint 1,45 trillion de dollars, un sommet historique.
Michele Rempel, ministre conservateur de la santé, a répondu à cette offre d’emploi sur Twitter :
Un récent rapport sur les salaires du public du Bureau parlementaire du budget a révélé que « le coût de fonctionnement le plus important du gouvernement est son personnel », qui représente près de 60 % de l’ensemble des coûts de fonctionnement du gouvernement fédéral. L’une des principales conclusions de ce rapport est que « les salaires et les traitements contribuent le plus à l’augmentation des coûts ».
En même temps que cette annonce, les emplois du secteur privé ont souffert.
À une époque où le gouvernement fédéral devrait mettre en place des politiques pour relancer l’économie, il embauche plutôt des conteurs dont le salaire est bien supérieur à la moyenne pour tisser un récit selon lequel tout va bien, même si ce n’est pas le cas.
