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Le gouvernement Trudeau décerne l’ordre du Canada à un militant trans qui combat les refuges pour femmes violées

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Traduit de l’anglais. Article de Nic White publié le 27 décembre 2023 sur le site du Daily Mail.

Une militante transgenre qui a vu retirer le financement de la ville du plus ancien centre d’accueil pour victimes de viol au Canada a reçu une médaille en tant que « championne de la diversité ».

Morgane Oger, une femme transgenre, a reçu la médaille du service méritoire des mains de la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, le 7 décembre.

Des photos officielles la montrent recevant la médaille aux côtés de dizaines d’autres Canadiens honorés pour leurs « actions exceptionnelles ».

Mme Oger a déclaré qu’elle était « très reconnaissante » de recevoir une médaille pour avoir « fait progresser les protections juridiques des Canadiens transgenres ».

Une citation de la médaille qualifie Mme Oger de « championne de la diversité » qui a changé la perception des droits des personnes LGBTQI+ et a travaillé « sans relâche » pour que ces droits soient reconnus par la loi.

[…]

À l’époque, Mme Oger était à la tête d’une initiative visant à priver Vancouver Rape Relief du financement de la ville parce qu’elle refusait d’héberger des femmes transgenres.

En mars 2019, le conseil municipal de Vancouver a retiré sa subvention de 34 000 dollars canadiens par an à partir de 2020, à moins que le refuge, le plus ancien du Canada qui a vu le jour en 1974, ne modifie sa politique.

« Les femmes transgenres sont des femmes et le travail du sexe est un travail. Les femmes transgenres et les travailleuses du sexe méritent d’être prises en charge et protégées », avait alors déclaré la conseillère Christine Boyle.

« Je ne peux pas soutenir des organisations qui les excluent, et je ne soutiendrai donc pas le financement de Vancouver Rape Relief par la ville ».

[…]

Mme Oger a expliqué au conseil municipal, lors de ses délibérations, que le refuge violait les critères d’égalité et d’inclusion des personnes transgenres adoptés par la ville en 2016 et qu’il disait que les femmes transgenres étaient des hommes et non des femmes.

Le refuge a déclaré que le retrait de son financement constituait une « discrimination à l’encontre des femmes au nom de l’inclusion » et a accusé la ville d’essayer de « nous contraindre à changer notre position ».

Vancouver Rape Relief a fait valoir que les femmes qu’il hébergeait ne se sentaient pas en sécurité en présence de personnes qui n’étaient pas « nées femmes » après avoir été abusées par leurs partenaires masculins.

« Naître femme signifie toujours être formée, socialisée et forcée à se soumettre à la domination masculine. Le fait que nous soyons nées femmes et que nous ayons été élevées en tant que filles jusqu’à l’âge adulte en tant que femmes façonne notre vie de manière profonde », ajoute le rapport.

« Nous n’avons pas l’expérience nécessaire pour offrir des services à des personnes qui n’ont pas la même expérience de vie… ce n’est pas notre travail ».

[…]

Plusieurs mois après la suppression du financement, le refuge a été vandalisé à plusieurs reprises en août 2019 et un rat mort a été cloué sur la porte d’entrée.

Sur les fenêtres, on pouvait lire « Kill TERFS, trans power », en référence aux « féministes radicales trans-exclusives », qui rejettent le concept d’identité transgenre.

À l’époque, M. Oger avait laissé entendre que, bien que ces actes de vandalisme soient inacceptables, le refuge les avait lui-même provoqués.

« Il est regrettable, mais prévisible, que la VRR choisisse d’ignorer les lois canadiennes sur les droits civils, ce qui provoque des réactions négatives », écrivait-elle.

« Je comprends que la VRR se sente menacée par la réaction prévisible à son comportement. Comme je l’ai déjà proposé, je suis prête à aider la VRR à se sortir de ce mauvais pas si elle le souhaite ».

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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