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Le Parti libéral du Canada est au bord de l’implosion

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Depuis un an, le Parti conservateur du Canada est nettement en avance dans les intentions de vote. Selon les sondages, les troupes de Pierre Poilievre obtiennent entre 40 et 45% des voix et feraient élire plus de 200 députés si des élections générales auraient eu lieu cette semaine.

Hier (24 juin), une élection partielle a eu lieu dans une forteresse libérale dans le centre-ville de Toronto. Depuis 1993, le PLC a toujours remporté facilement le comté de Toronto-St-Paul’s. Par exemple, en 2021, la libérale Carolyn Bennett avait obtenu 49% des voix contre 25% pour le candidat conservateur. Même lors de la victoire majoritaire conservatrice de 2011, les libéraux avaient triomphé dans ce territoire avec 39% des voix contre 32% pour le PCC.

Cependant, la forteresse libérale s’est écrasée comme un château de cartes. Le Parti conservateur a remporté une victoire surprenante avec 42% des voix contre 40% pour le PLC. Les conservateurs sont maintenant populaires dans les centres urbains. Comment expliquer la défaite libérale? Allons voir cela de plus près.

Actuellement, le PCC obtient entre 40% et 45% des voix à  travers le pays. Pierre Poilievre a réussi à élargir sa base électorale. Il y a des électeurs libéraux traditionnels, déçus de la gouvernance libérale, qui ont décidé de soutenir le leader conservateur.

Les gens ordinaires sont frappés de plein fouet par la hausse de l’inflation, du coût de la vie et de la crise du logement. Les jeunes n’ont plus les moyens de s’acheter une première maison à cause des coûts exorbitants des propriétés. Les gens de la classe moyenne ne peuvent plus se loger adéquatement à cause de l’augmentation des loyers. Les retraités sont aussi touchés par ce phénomène. L’itinérance est en hausse au Québec et au Canada et ne touche plus seulement les grandes villes. Les gens ordinaires estiment que Justin Trudeau est responsable de ce gâchis. Lors de la pandémie de COVID-19, son gouvernement a dépensé des milliards de dollars afin d’aider la population qui ont été touchés par les mesures sanitaires. Mais, il a été trop généreux, notamment avec la PCI, et les dépenses gouvernementales  ont explosé. En conséquence, l’inflation a monté dramatiquement et les Canadiens ont vu leur pouvoir d’achat diminuer. Le Canada fut frappé par la « Justinflation » comme le dit si bien Pierre Poilievre.

Est-ce que le premier ministre a mis en place des mesures afin de régler le problème de la crise du logement et de l’inflation? Poser la question c’est y répondre. Justin Trudeau se fout éperdument des problèmes qui touchent les gens ordinaires. Le gouvernement Trudeau a continué de dépenser sans compter. La dette du pays a doublé depuis qu’il est au pouvoir. Également, la politique d’immigration de Justin Trudeau, la hausse vertigineuse des seuils d’immigration, a grandement contribué à la crise du logement. De plus, Justin Trudeau se préoccupe seulement de la théorie du genre, de la gauche racialiste, des lubies wokistes et de l’immigration de masse. Le Parti libéral du Canada est devenu un vulgaire parti socialiste, racialiste et wokiste. Il s’occupe uniquement des priorités d’un groupe qui représente qu’une infime minorité de Canadiens.

Alors, des électeurs libéraux centristes ont vu le PLC se radicaliser à gauche du spectre politique. Le PLC a abandonné les gens de la classe moyenne et inférieure. Ces derniers votent maintenant pour le Parti conservateur du Canada, car Pierre Poilievre se préoccupe de leurs problèmes.

Pour conclure, tous les éléments mentionnés plus haut expliquent la défaite du PLC dans le comté de Toronto-St-Paul’s et la dégelée électorale qu’il va subir aux prochaines élections.  Justin Trudeau a drastiquement changé le PLC depuis qu’il est au pouvoir en 2015 et le verdict populaire sera impitoyable envers lui.  

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