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Le passeport vaccinal ouvre la voie à la surveillance mondiale, selon l’ancien commissaire à la protection de la vie privée

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Par Cosmin Dzsurdzsa

L’ancienne commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario, Mme Ann Cavoukian, tire la sonnette d’alarme quant à la possibilité que les gouvernements utilisent les cartes de vaccination pour espionner leurs citoyens.

Mme Cavoukian, qui est également titulaire d’une bourse de recherche au Ted Rogers Leadership Centre de l’Université Ryerson et directrice exécutive du Global Privacy and Security by Design Centre, a fait ces commentaires dans une interview accordée à l’Epoch Times.

« Partout où vous devez donner votre passeport vaccinal, ce n’est pas seulement le code QR. Ils vous demandent une identification – votre permis de conduire, votre numéro de téléphone – il y a des informations personnelles qui y sont liées », a déclaré Cavoukian au média.

« Il y aura des données de géolocalisation associées à l’endroit où vous étiez, et à quelle heure. [Les gouvernements] peuvent s’engager dans la surveillance et rassembler tout cela et savoir où vous étiez, à quelle heure, avec qui vous étiez. »

Le gouvernement de l’Ontario a affirmé que le modèle de passeport vaccinal qu’il a introduit le 15 octobre 2021 offre « une plus grande sécurité et une meilleure protection de la vie privée » grâce à l’utilisation d’un code QR qui est essentiellement un code-barres avancé pouvant contenir plus d’informations.

Toutefois, comme l’ont souligné les experts, les passeports vaccinaux ne sont pas à l’abri d’abus ou d’attaques de cybercriminels ou d’entités étrangères.

Un groupe de soi-disant pirates informatiques a informé le gouvernement du Québec qu’il avait pu accéder aux codes QR de plusieurs politiciens de premier plan, dont le premier ministre du Québec François Legault, grâce à une faille dans le système.

En outre, comme l’explique M. Cavoukian, les gouvernements n’ont pas indiqué quand la fin du système des passeports vaccinaux aura lieu.

« Ce qui se passe souvent, c’est que lorsqu’il y a une urgence, les lois sur la protection de la vie privée sont levées parce que c’est une situation d’urgence et des mesures supplémentaires sont introduites. Puis, lorsque l’urgence prend fin, ces mesures portant atteinte à la vie privée sont souvent maintenues », a-t-elle déclaré.

« C’est ce qui s’est passé avec le 11 septembre, avec le Patriot Act, et d’autres. Je crains donc que les gens ne s’attendent à devoir révéler leur statut vaccinal à l’avenir, même lorsque la pandémie prendra fin. »

Vendredi, le gouvernement de l’Ontario a dévoilé son plan de réouverture, qui vise à lever le système de passeport vaccinal de la province au début de 2022. Toutefois, leur plan dépend de facteurs tels que le nombre de cas et la capacité des hôpitaux.

Selon Cavoukian, ce type de collecte de données créera une « infrastructure numérique mondiale de surveillance » qui est constamment mise à jour par « des centaines et des milliers de sites qui obtiennent ces passeports vaccinaux auprès de vous. »

« Avec les passeports vaccinaux, les gens sont forcés, on leur demande de révéler leur statut vaccinal. Et cela ne devrait être l’affaire de personne, sauf de l’individu et de son propre médecin », a déclaré M. Cavoukian.

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