Énergie Saguenay est un projet qui réduira les émissions de CO2 sur la planète et qui aidera à propulser l’économie du Saguenay. C’est le titre du mémoire que déposera demain l’Association de l’énergie du Québec en ouverture de la deuxième partie des audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.
Dans sa présentation, l’AEQ fait état du marché potentiel pour le gaz naturel liquéfié dans les 20 prochaines années. « Peu importent les politiques environnementales qu’adopteront les gouvernements pour lutter contre les changements climatiques, le gaz naturel liquéfié bénéficiera de marchés intéressants, surtout en Europe et en Chine », a dit le président de l’AEQ Éric Tetrault. Si on place réellement l’environnement au sommet des priorités comme il se doit, il faut penser à ce qu’il faut faire pour la planète. La Chine est responsable de 28 % des émissions dans le monde et l’Europe 10 %. Le Québec est responsable d’à peine 0,18 % de ces émissions, et il a le meilleur bilan par personne au Canada. « Si quelqu’un peut le faire, c’est nous », a dit M.Tetrault.
L’AEQ souligne également que GNL Québec aura un avantage compétitif sur les marchés en raison de sa performance environnementale comparativement aux projets de même nature ailleurs dans le monde.
Propulser l’économie du Saguenay
L’Association de l’énergie du Québec invite la région à se mobiliser massivement pour le projet, car cela n’exclut aucunement de développer les technologies vertes. Il faut cesser d’opposer le développement de l’industrie lourde à la diversification, comme il faut cesser d’opposer Énergie Saguenay à l’énergie renouvelable. « Il est possible que la région tire un jour son épingle du jeu dans les technologies vertes. Mais il est absolument certain qu’elle y gagne maintenant avec Énergie Saguenay. Opposer les deux relève de l’idéologie. Pas du développement », a dit M. Tetrault.
En outre, si Énergie Saguenay ne peut démarrer, la région demeurera dans l’incertitude face à l’avenir immédiat, avec des projets industriels d’une valeur combinée de 21 milliards $ en attente. « Chacun a droit à son opinion, mais il y a des limites à s’entêter à ne pas défendre sa région. Et des coûts pour