Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé que la plupart des Québécois ne pourront pas rencontrer leurs proches à Noël, alors que la province tente de réduire la propagation du coronavirus.
S’exprimant jeudi, M. Legault a déclaré que le plan initial qui prévoyait de permettre aux résidents de se rencontrer pendant deux jours a été annulé, car les hospitalisations dues au coronavirus continuent d’augmenter.
« Il n’est pas réaliste de penser que nous réussirons à réduire la progression du virus d’ici Noël », a-t-il annoncé.
« J’annonce que les deux jours prévus pour Noël (les rassemblements) seront annulés. Nous espérions sincèrement que la situation s’améliorerait, mais ce n’est pas le cas ».
En novembre, le gouvernement du Québec a proposé d’accorder aux Québécois deux jours pour rencontrer leurs proches pour Noël, avec un maximum de 10 personnes par rassemblement. Le plan ayant été abandonné, les habitants des « zones rouges » ne pourront pas recevoir un seul visiteur le jour de Noël.
À compter de jeudi, la grande majorité des Québécois vivent en zone rouge, y compris dans toutes les grandes villes.
Mercredi, le Québec a annoncé 1 470 nouveaux cas de coronavirus, dont 737 personnes sont actuellement hospitalisées.
« Le virus est présent dans toutes les régions du Québec, il se développe et il est dangereux », a ajouté M. Legault.
« Ce sera un Noël tranquille. Nous ne pourrons pas recevoir les gens. Il n’était pas réaliste de permettre aux gens de garder espoir ».
Les résidents des zones orange ou jaune du Québec pourront toujours se réunir à Noël par groupes de dix et six respectivement.
M. Legault a souligné que la décision d’interdire Noël a été prise par son gouvernement et non par le directeur de la santé publique du Québec, le Dr Horacio Arruda. Auparavant, le Dr. Arruda avait proposé d’attendre le 11 décembre avant de prendre une décision.
Un texte de tnc.news.