Au Canada, le gouvernement est déterminé à nous entrer dans la gorge qu’il existerait un « racisme systémique » à l’égard des groupes ethniques minoritaires. Pourtant, si l’on se fie à une récente étude de Statistiques Canada, c’est tout le contraire. Sur 10 groupes ethniques analysés, 7 ont des revenus supérieurs à ceux des blancs. Sommes-nous devant la preuve qu’il n’existe pas de « racisme systémique »?
Le gouvernement Trudeau donne depuis quelques années déjà des centaines de millions aux « entrepreneurs noirs », qui, selon le gouvernement, seraient désavantagés par rapport aux blancs. Pourtant, si le gouvernement prenait le temps d’analyser ses propres données, compilées par Statistiques Canada, il constaterait que les revenus sont modulés en fonction des études, et non de la « race ».
Les chinois, les Sud-Asiatiques seraient les deux groupes ethniques gagnant les revenus les plus élevés au Canada. En effet, ceux-ci sont surreprésentés dans le domaine des sciences, du génie, de la médecine et de l’informatique, où les salaires sont plus élevés. Et des secteurs qui nécessitent de plus longues études. Les blancs se retrouvent en bas de plusieurs groupes ethniques, ce qui démontre la fausseté des accusations à l’encontre de la société qu’elle verserait dans le « racisme systémique ».
Il est vrai en effet que les hommes noirs gagnent moins que les blancs ou les Asiatiques, mais si l’on regarde pour les femmes noires, celles-ci gagnent plus que les blanches. Celles-ci seraient plus nombreuses à entreprendre des études supérieures. N’oublions pas non plus qu’il y a plein de programmes de discrimination positive dans les entreprises qui leur permettent d’obtenir un poste plus facilement.
Donc, pourquoi un tel drame par rapport aux accusations régulièrement lancées par des militants d’extrême gauche? Ils pensent que nous sommes aux États-Unis, dans une société intrinsèquement fondée sur le racisme et l’esclavage. Alors que ce n’est pas le cas. Le Canada était une société relativement homogène au plan ethnique jusqu’aux années 80.
L’esclavage n’a pas structuré les fondements de l’économie canadienne, puisque la grande majorité des noirs se sont établis ici à partir des années 60. Ce sont les études qui déterminent l’avenir d’un individu, pas sa couleur de peau. Pourtant, nos gouvernements semblent n’avoir de préoccupation que ce que pensent des militants d’extrême gauche.
Le Canada n’attirerait pas autant de gens d’ailleurs si ce n’était pas de ces programmes de discrimination positive, et les salaires élevés par rapport à ceux dans leur pays. Le Québec ne fait pas exception : regardez n’importe quel campus universitaire, et même en région, et vous verrez qu’il y a beaucoup de groupes ethniques différents.
Plusieurs vous le diront qu’ils ne se sentent pas opprimés ici. Qu’ils ont même de la chance de vivre ici. Mais nous préférons à la place donner une tribune à la minorité mécontente. Dans quel pays « raciste » selon vous, les minorités ethniques gagnent plus que la majorité ? Il n’y en a pas beaucoup. La prochaine fois que l’on vous dira que notre société est gangrenée par le racisme systémique, vous pourrez leur montrer le fruit de cette étude. Les soupers de Noël s’en viennent.