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Le retour du clivage souverainiste

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De 1960 à 2018, les débats politiques québécois ont été monopolisés par le déchirant combat envers les indépendantistes et les fédéralistes. Tous les autres enjeux, santé, économie, éducation, ont été laissés de côté par la génération du baby boom.

Tous les observateurs québécois pensaient que ce paradigme était mort et enterré le 1er octobre 2018 avec la victoire de la CAQ, le parti qui allait mettre finalement de côté ce vieux débat. Mais, à moins d’un an des prochaines élections, le gouvernement Legault veut faire renaître ces vieilles chicanes avec Ottawa afin de solidifier l’appui de sa base électorale, les babys boomers.

Les plus nostalgiques de la génération du baby boom s’ennuient du temps où on débattait sur la souveraineté du Québec. C’est l’enjeu qui a défini cette génération. Maintenant, elle tente de le raviser par l’entremise du PQ 2.0.

Dans les pages du Devoir de ce matin (2 juin 2002), Denis Turcotte, le fondateur de Québec Monde, cette organisation constituée d’une association, d’une fondation publique et d’une école d’immersion française pendant 25 ans, estime que la génération du baby boom doit reprendre le flambeau et militer activement pour l’indépendance. « Notre génération entre dans le crépuscule de sa vie. Nous sommes bien placées pour évaluer le tort considérable que l’échec de 1995 a causé à notre peuple. Il est plus que temps de reprendre le flambeau et de nous engager à défendre et à promouvoir cette option dans le temps qui nous est imparti ».

Donc, cet auteur désire que les babys boomers prennent le débat public en otage en lui imposant cet enjeu dépassé et inutile. Ces derniers ne veulent rien savoir des éléments qui préoccupent les jeunes générations : la réforme du système de santé, l’Éducation, le pouvoir d’achat des Québécois, le lourd fardeau fiscal québécois, l’environnement et l’exploitation des ressources naturelles, Les gens de cette génération veulent laisser aux générations suivantes, un Québec pauvre économiquement, avec des problèmes sociaux coûteux et inefficaces et un fardeau fiscal étouffant. M. Turcotte poursuit : « Agissons dès maintenant afin que les générations futures ne nous reprochent pas notre négligence ou notre indifférence ».

La génération des babys boomers est égoïste, car elle ne pense qu’à elle-même. Elle veut réaliser son rêve de voir le Québec devenir un pays indépendant. Ce n’est qu’un rêve et les boomers le savent très bien. Donc, au lieu de vivre dans les années 70, cette génération devrait s’unit avec les jeunes afin de faire du Québec, une nation riche, fière et autonome. Pour une fois, cette vieille génération pourrait prouver qu’elle est solidaire et non égoïste. De plus, si dans quelques années, le Québec devient une province riche, elle pourra aspirer à l’indépendance et ainsi assurer la survie du fait français. Les jeunes pourraient concrétiser le rêve des boomers

Cependant, la triste réalité est le fait que cette génération égocentrique va voter massivement pour le gouvernement Legault qui se fout éperdument des jeunes. Sa politique sanitaire mise en place lors de la pandémie le prouve bien. Les boomers vont contribuer à réélection des troupes de François Legault. Le Québec va poursuivre sa lente route vers le déclin et ce sont les générations futures qui vont en payer le prix. Les 65 et plus veulent voir le Québec devenir souverain de leur vivant et ils se fout éperdument de l’avenir des générations ultérieures.

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