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Le vice-président du Syndicat de la fonction publique canadienne, qui affichait un support décomplexé aux terroristes du Hamas, refuse toujours de démissionner

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L’affaire a été un peu moins commentée de ce côté-ci de la rivière Outaouais, mais depuis déjà quelques semaines, une grosse controverse agite les têtes dirigeantes ontariennes du Syndicat de la fonction publique canadienne (CUPE en anglais). En effet, son vice-président, Fred Hahn, est accusé d’antisémitisme par des organisations juives en raisons de tweets extrêmement douteux autour du conflit israélo-palestinien.

Ce serait d’abord une vidéo présentant un athlète olympique arborant une étoile de David et se transformant en bombe, qui visait à critiquer la présence d’Israël à l’évènement malgré l’absence de la Russie, qui aurait attiré l’attention. Mais l’individu, qui occupe un poste extrêmement important pour 750 000 employés partout au pays, n’en serait pas à ses premières publications douteuses.

En effet, selon le Centre pour Israël et les Affaires juives, basé à Toronto, « Ses actions et ses déclarations, à la fois en ligne et hors ligne, ont à plusieurs reprises franchi la ligne qui sépare un discours politique légitime d’un discours de haine, de discrimination et d’antisémitisme. C’est pourquoi nous disons collectivement que trop c’est trop, Hahn doit partir ».

Depuis des mois, la ligne entre la critique du sionisme et celle de l’antisémitisme est constamment débattue, mais dans le cas de Fred Hahn, ça semble effectivement un peu plus clair. Par exemple, tout de suite après l’attentat du 7 octobre, qui a fait plus de mille morts, et donc AVANT la réplique israélienne, il célébrait le Hamas en écrivant sur Twitter : “Palestine is rising, long live the resistance.” (La Palestine se lève, vive la résistance!).

Je répète : il a publié ça AVANT la réplique israélienne, alors que le Hamas venait tout juste d’assassiner des civils en masse ; l’argument de l’antisionisme ne tient tout simplement pas dans cette situation. Il le savait très bien et a supprimé ce tweet en plus de présenter des excuses.

Mais de toute évidence, la persistance du conflit dans l’actualité l’a poussé à récidiver à de multiples reprises, au point où désormais, de nombreuses associations font pression pour qu’il démissionne et le comité exécutif national du syndicat lui-même a déclaré avoir « perdu confiance dans la capacité de Fred Hahn à représenter le syndicat national dans son rôle de vice-président général et demande par conséquent sa démission de ce poste. »

Mais Hahn a refusé catégoriquement d’accéder à cette demande et s’est défendu de tout antisémitisme : « Je rejette totalement l’accusation d’antisémitisme ; tous ceux qui me connaissent et travaillent avec moi savent qu’il s’agit d’un mensonge », a-t-il déclaré. Il a justifié son obstination à rester en poste par le fait qu’il avait le soutien de ses membres, qui l’ont élu, et qu’il continuerait de se battre à leur côté.

Il faut dire que Fred Hahn a le portrait du militant obstiné typique. Il est particulièrement connu pour son engagement auprès de la communauté LGBTQ+, et en soi, représente un peu cette mouvance « Queers for Palestine », dont l’incohérence avait été largement raillée dans les derniers mois. En effet, il est bien connu que les organisations islamistes qui contrôlent la Palestine ainsi qu’une large proportion de la population elle-même rejettent fermement l’homosexualité. Il est donc assez ironique de voir des militants aussi fervents et intransigeants chanter les louanges du Hamas sur les réseaux sociaux après un attentat.

Dans tous les cas, dans ce climat d’augmentation rapide de l’antisémitisme et du radicalisme d’extrême-gauche au Canada, les propos de Fred Hahn demeurent un problème majeur pour l’image du Syndicat de la fonction publique canadienne. Il a donné à Fred Hahn a jusqu’à jeudi pour donner sa démission.

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