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Le wokisme a-t-il tué le féminisme ? La réponse courte : oui

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L’époque n’est pas particulièrement tendre envers les hommes, ni envers les femmes critiques du féminisme radical. On accuse les uns et les autres de promouvoir la culture du viol, de banaliser les gestes déplacés, mais, d’un autre côté, certains activistes du web ne voient aucun problème à ce qu’un homme puisse utiliser les vestiaires pour femmes. Le wokisme a-t-il tué le féminisme ? La réponse courte : oui. Pourra-t-il renaître sous une nouvelle forme ? C’est à voir.

Depuis le milieu des années 2010, le féminisme s’est surtout concentré sur les violences à caractère sexuel. La définition de ces violences s’est élargie au point d’inclure un simple regard déplacé, une blague douteuse, une main sur les fesses ou encore un viol aggravé. Depuis, les relations entre les hommes et les femmes ne sont plus les mêmes. Les hommes ont l’impression de constamment devoir marcher sur des œufs. Les femmes, quant à elles, imposent des exigences irréalistes à leur futur conjoint.

Il suffit de jeter un œil aux applications de rencontre. Une simple visite sur Tinder permet de voir des dizaines de profils de femmes aux attentes toutes plus irréalistes les unes que les autres. Mais ce n’est là que l’aspect social des relations hommes-femmes. Sur le plan idéologique, le féminisme s’est divisé en plusieurs factions.

Certaines féministes considèrent l’islam comme une forme de libération pour les femmes, tandis que d’autres voient le voile comme une prison. Certaines prônent un féminisme universaliste qui milite pour la libération de toutes les femmes, tandis que d’autres se concentrent exclusivement sur des luttes communautaires, souvent dirigées contre les hommes blancs hétéros cisgenres. Mais la pire fracture de ces dernières années est celle du transgenrisme.

Une partie du féminisme officiel, notamment représentée par la Fédération des femmes du Québec, considère qu’un homme biologique qui s’identifie comme une femme doit être reconnu comme tel en toutes circonstances. Cela implique qu’il puisse choisir son vestiaire en fonction de son ressenti et non de sa biologie, ou encore qu’il puisse participer à des compétitions sportives féminines, même si, de toute évidence, son corps masculin lui donne un avantage écrasant.

Le mouvement féministe est aujourd’hui incapable de défendre les droits des femmes sans entrer en contradiction avec d’autres luttes intersectionnelles. L’immigration est un autre point de discorde. En France, un collectif féministe de droite, Némésis, a été fondé par Alice Cordier. Son combat ? Dénoncer les agissements de certains hommes issus de cultures où le respect des femmes est loin d’être acquis.

Évidemment, cela provoque une crise de rage dans la gauche bien-pensante. Il ne faut surtout pas, selon elle, dénoncer les problèmes liés à certaines cultures de peur d’être taxé de racisme. Pourtant, les femmes des banlieues françaises, comme celles issues de la communauté maghrébine vivant au Québec, peuvent témoigner du fait qu’un problème de misogynie existe bel et bien.

Le féminisme actuel est incapable de défendre les femmes victimes de violences lorsqu’elles sont agressées par des hommes qui ne sont pas blancs hétéros cisgenres. Il est plus facile de blâmer le colonialisme pour avoir traumatisé ces hommes ou de pointer du doigt la transphobie intériorisée de nos sociétés. Ce n’est pourtant pas sans raison qu’il existe des compétitions et des vestiaires féminins. Mais il semble que certains aient abandonné tout esprit critique, le laissant lui aussi au vestiaire.

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