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Le wokisme tente de s’en prendre à Noël, mais non sans difficulté

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Il y a de cela quelques jours, Québec Nouvelles révélait au Québec, grâce à un article du National Post, que la Commission canadienne des droits de la personne affirmait rien de moins que Noël était un héritage colonial. En effet, ils estiment que marquer officiellement Noël au calendrier opprimait les minorités religieuses. Les réactions n’ont pas tardé. Justin Trudeau a affirmé que Noël n’était pas raciste. Qu’est-ce que cela dit du wokisme qui s’en prend à ses créateurs? Nous allons voir ça.

Après la controverse, la Commission canadienne des droits de la personne a affirmé qu’ils dénonçaient non pas Noël et Pâques, mais qu’ils estimaient que les gens d’autres communautés religieuses aient à demander un accommodement pour célébrer leurs fêtes était un risque de discrimination. Mais malgré tout, le mal était fait. Noël est l’objet d’attaques depuis des années de la part d’un très petit pourcentage certes, mais de militants radicaux.

À Nantes en Bretagne, on remplace les traditionnelles décorations de Noël dans la ville par « le voyage en hiver », des animaux aux couleurs de l’arc-en-ciel n’ayant pas de liens avec la fête, ainsi qu’un marronnier pour remplacer le traditionnel sapin. L’initiative se veut « inclusive » alors que personne n’a exigé ça. Les médias français sont sur l’affaire, ainsi que Marion Maréchal de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour.

Noël de nos jours dérange plusieurs militants woke. Ils déconstruisent cette fête chrétienne célébrée avec ferveur depuis des siècles, par exemple en la renommant la « fête de la lumière » ou du « solstice d’hiver ». Pour les Canadiens français, Noël est associé aux veillées, à la messe de minuit et à des légendes telles que la Chasse-Galerie. C’est dire l’importance de cette fête dans notre folklore.

L’Assemblée nationale a eu la décence de voter presque à l’unanimité pour défendre Noël. Les libéraux, la CAQ, responsables de la motion ainsi que le Parti Québécois. Les solidaires se sont abstenus. C’est-à-dire qu’ils se sont désistés à voter contre. Quant à Ottawa, Trudeau a affirmé que Noël n’est pas raciste.

Qu’est-ce que cela dit des politiciens qui ont permis au wokisme d’envahir nos institutions? C’est qu’ils sont clairement dépassés. Eux-mêmes sont pris au dépourvu face aux lubies idéologiques des militants qui mènent les différentes commissions contre le racisme, l’islamophobie ou pour les droits de la personne. Il serait intéressant de connaître l’opinion sur la question de nos représentants qui veillent à combattre le racisme et l’islamophobie.

Alors que pourtant, personne, d’aucune religion que ce soit, n’a exigé le retrait de symboles religieux pour Noël, ni demandé que l’on remplace Joyeux Noël par Joyeuses Fêtes. Les musulmans eux-mêmes reconnaissent Jésus comme un prophète, et personne d’autre n’a demandé que l’on abolisse Noël pour les accommoder. Dans un sondage récent, sur la fête de Noël, seulement 6% de la population se sentait dérangée par les souhaits de Joyeux Noël. Ceux-ci étant probablement des militants woke antireligieux. Alors que plusieurs communautés culturelles sont catholiques ou chrétiennes au sens large. Philippins, Africains, Libanais.

Sans pour autant tomber une fois de plus dans la guerre culturelle, il faut défendre Noël contre les quelques déconstructeurs qui voudraient s’en prendre à une tradition ancestrale. Que les gens individuellement célèbrent ou non Noël, c’est un moment de l’année pour tous de prendre une pause, de digérer la dernière année et de rentrer dans la nouvelle année. Bien sûr, le calendrier ne peut plaire à tout le monde, mais cela serait compliqué que chaque religion ait le droit officiel à un jour férié.

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