Le premier ministre du Québec, François Legault, est « réticent » à signer la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP), craignant que cela ne donne aux petits groupes autochtones un important droit de veto sur les projets économiques.
M. Legault ne s’est pas opposé à l’idée d’inclure les groupes autochtones dans les discussions sur le développement et les projets économiques, mais il a averti du danger qu’un droit de veto créerait.
« Oui en principe, mais nous ne voudrions pas nous retrouver dans une situation où nous donnerions un droit de veto sur tous les projets économiques ou même sur certains projets économiques ».
François Legault
Les activistes radicaux ont demandé aux gouvernements provinciaux d’adopter l’UNDRIP afin d’arrêter les projets énergétiques tels que l’expansion du pipeline Trans Mountain en Colombie-Britannique.
Le secteur énergétique canadien a été un grand pourvoyeur d’emplois et de bénéfices économiques pour les membres des Premières Nations. Une femme autochtone travaillant dans les sables bitumineux de l’Alberta a écrit un puissant OP-ED pour le Globe and Mail la semaine dernière.
« Oui, les nations indigènes doivent être reconnues […]. Nous devons travailler avec elles. Oui au travail en commun, non au veto. »
« Oui, les nations indigènes doivent être reconnues […]. Nous devons travailler avec elles. Oui au travail en commun, non au veto. »
François Legault
Bien que plus de 40 groupes indigènes aient exprimé leur soutien au projet d’expansion de Trans Mountain, des militants radicaux et des minorités bruyantes tentent toujours de stopper le projet.
La Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones donnerait à ces minorités bruyantes le droit de faire dévier de grands projets économiques qui, autrement, font l’objet d’un consensus.