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Les allocations du gouvernement pour l’épicerie sont un signe de l’échec des politiques de Trudeau

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Traduit de l’anglais. Article de Brian Lilley publié le 7 juillet 2023 sur le site du Toronto Sun.

Plus d’un quart des Canadiens ont reçu cette semaine des paiements du gouvernement pour acheter des produits de première nécessité, à savoir de la nourriture. S’il est une chose qui témoigne de l’incapacité du gouvernement libéral à améliorer la vie des Canadiens, c’est bien le fait que 11 millions de personnes, dans un pays de 40 millions d’habitants, ont reçu un remboursement de frais d’épicerie.

Il devrait être choquant pour tout le monde que le gouvernement estime que 27,5 % de la population a besoin d’aide pour faire ses courses. Ce chiffre est en fait plus élevé si l’on tient compte du fait que de nombreux bénéficiaires ont des enfants ou d’autres personnes à charge.

« L’inflation au Canada est tombée à 3,4 % en mai, contre 4,4 % en avril et 8,1 % en juin dernier », a déclaré la ministre des Finances Chrystia Freeland lors de l’annonce de la remise sur les produits d’épicerie mercredi.

Elle a également souligné que l’inflation au Canada était inférieure à celle des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Royaume-Uni. C’est bien beau, mais l’inflation de base n’est tombée qu’à 3,4 % en raison d’une baisse des prix du pétrole et du gaz, qui remontera après l’entrée en vigueur de la deuxième taxe carbone de Trudeau, le Règlement sur les carburants propres, dans l’ensemble du pays cette semaine.

Ce que Mme Freeland n’a pas mentionné, c’est que si l’inflation de base a baissé en mai, Statistique Canada montre toujours que l’inflation des denrées alimentaires est de 9 % en moyenne, et que certains postes clés sont encore plus élevés. Les huiles de cuisson et les graisses comestibles ont augmenté de 20,3 %, les produits de boulangerie de 15 % et les produits céréaliers de 13,6 %.

Pour ne rien arranger, les coûts hypothécaires ont augmenté de 29,9 % en mai par rapport à l’année précédente.

Sylvain Charlebois, professeur d’alimentation à l’université Dalhousie, a déclaré, lors de l’enregistrement d’un prochain épisode du Full Comment Podcast, que les gens achètent moins de nourriture au Canada, mais que cela n’est pas dû à l’augmentation du coût des aliments, mais à celle du coût du logement.

« Ils achètent des marques différentes, ils achètent moins, et pourquoi achètent-ils moins ? C’est à cause des taux hypothécaires, c’est à cause des loyers », a déclaré Mme Charlebois.

Les Canadiens renouvellent leurs hypothèques et constatent des augmentations de prix mensuelles allant de 500 $ à des milliers de dollars en paiements supplémentaires chaque mois. La Banque du Canada a augmenté ses taux d’intérêt à neuf reprises depuis mars 2022, de 0,25 % à 4,75 %, ce qui a fait passer les taux hypothécaires d’une fourchette de 1 à 2 % à une fourchette de 5 à 6 %.

On s’attend même à ce que la banque centrale augmente à nouveau ses taux d’intérêt dès la semaine prochaine, ce qui nuirait encore plus aux familles de travailleurs qui luttent pour garder un toit au-dessus de leur tête et de la nourriture sur la table.

C’est dans ce contexte que Mme Freeland s’engouffre avec ses paiements uniques de 225 dollars pour une personne âgée, 234 dollars pour une personne seule et 467 dollars pour un couple avec deux enfants. Cela aidera un peu à court terme, mais ne résoudra pas les problèmes persistants de l’inflation et de l’augmentation des taux d’intérêt bancaires pour tenter de contrôler cette inflation.

Le gouvernement Trudeau a été prévenu qu’il n’était pas nécessaire d’en arriver là. On lui a demandé ce qu’il ferait. En août 2021, juste après le déclenchement des élections, Statistique Canada a indiqué que l’inflation avait atteint 3,7 % et que l’on s’attendait à ce qu’elle augmente encore.

On a demandé à M. Trudeau s’il renouvellerait le mandat de la Banque du Canada, qui consiste à maintenir l’inflation entre 2 et 3 %, ce qui est depuis longtemps la politique du gouvernement. La réponse désinvolte du leader libéral a montré à quel point il connaît mal l’économie.

« Lorsque je pense à la politique économique la plus importante que ce gouvernement va mettre en œuvre, vous me pardonnerez si je ne pense pas à la politique monétaire, vous comprendrez que je pense aux familles », a déclaré M. Trudeau avec un sourire en coin et en riant.

Bien entendu, les familles doivent maintenant faire face au fait que M. Trudeau ne pense pas à la politique monétaire et qu’elles doivent payer plus cher leur épicerie, leur hypothèque et leur loyer à cause de cela. Mais ne vous inquiétez pas, il a des chèques pour certaines personnes.

[…]

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