• partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

Les années 2020 sont-elles les nouvelles années 1980 ? Quelques réflexions sur notre époque

Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Les grandes lignes des années 1980 sont bien connues : un retour du conservatisme après une période de progressisme sociétal, une crise économique marquée, une détérioration des conditions de vie des jeunes et des tensions géopolitiques à leur paroxysme. En 2025, ces dynamiques semblent étrangement familières. Bien sûr, une comparaison trop rapide serait simpliste, mais plusieurs parallèles méritent d’être explorés.

Les années 1970 ont été une décennie d’expérimentation sociale, marquée par l’amour libre, la libération sexuelle et un certain libertinage. Des expériences comme les communes ont tenté de réinventer le mode de vie traditionnel. Mais ces années ont aussi connu leurs dérives, notamment des tentatives de normalisation de comportements inacceptables, comme la pédophilie. Des figures intellectuelles influentes, telles que Michel Foucault et Jean-Paul Sartre, ont même signé des tribunes défendant l’idée que la pédophilie devait être reconnue comme une orientation sexuelle.

L’histoire a depuis largement condamné ces idéologies et leurs dérives. Mais leurs impacts se font encore sentir aujourd’hui, notamment à travers le wokisme, qui partage une même volonté de « déconstruction ». L’idée sous-jacente est que toutes les structures sociales seraient intrinsèquement mauvaises et qu’il faudrait les abolir. On retrouve cette logique dans certains courants militants qui, sous couvert de progrès, normalisent des pratiques autrefois impensables, allant jusqu’à promouvoir des transformations médicales irréversibles chez les enfants.

Comme dans les années 1970, ce sont souvent les plus jeunes qui paient le prix des lubies idéologiques des adultes. C’est ce qui avait mené, dans les années 1980, à une réaction conservatrice visant à rétablir des valeurs plus traditionnelles. Ronald Reagan aux États-Unis a incarné ce virage, combinant patriotisme, redressement économique et restauration des valeurs familiales.

L’économie, elle aussi, suit un schéma similaire. Les années 1970 et 1980 ont été marquées par des crises énergétiques et une inflation galopante. Aujourd’hui, nous vivons une nouvelle crise du coût de la vie, exacerbée par une explosion des dépenses publiques et une multiplication des taxes censées encourager des comportements « vertueux ». Le transport, l’agriculture, l’énergie et même l’électronique sont ciblés par des mesures fiscales qui alourdissent encore le fardeau des consommateurs.

Face à cette situation, les jeunes d’aujourd’hui, qui ont grandi avec des promesses utopiques, se heurtent brutalement à la réalité économique. Ils s’éloignent de plus en plus des partis progressistes comme Québec solidaire, le Parti libéral, le NPD ou encore les démocrates américains. Ils réalisent que ces formations politiques, au lieu de leur offrir des solutions concrètes, rendent l’accès à la propriété, à la mobilité et à la consommation encore plus difficile.

C’est dans cette prise de conscience que notre époque rejoint les années 1980 : un retour du balancier après une période d’idéalisme, un réveil brutal face aux limites du progressisme. L’histoire nous enseigne que ces cycles se répètent. Reste à savoir si nous assisterons, comme à la fin des années 1980, à l’effondrement d’un empire. Serait-ce cette fois celui des États-Unis ? De l’Union européenne ? Des BRICS ?

L’avenir reste incertain, et les crises s’enchaînent à une vitesse vertigineuse. Mais s’il y a une chose dont nous pouvons être certains, c’est que l’humanité est résiliente. Nous avons aujourd’hui plus de connaissances et de ressources que nos ancêtres pour traverser ces périodes de turbulence. Et malgré tout, nous trouverons le moyen de nous adapter.

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi

Les horreurs que DOGE trouverait au Canada…

Depuis quelques semaines, DOGE, l’agence pilotée par Elon Musk pour couper dans les excès de la bureaucratie américaine, crée la controverse. Jusqu’au Québec, on monte

  • Nouvelles semblables
  • Autres articles de Anthony Tremblay