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Les citoyens pris à la gorge par l’inflation : bienvenue dans la pire crise économique depuis des décennies!

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Il faut vivre sous une roche pour ne pas voir la crise dans laquelle nous vivons. L’inflation fait des ravages, les commerces ferment les uns après les autres. Sans oublier l’appauvrissement de monsieur et madame tout le monde. Les médias semblent cacher ça sous le tapis, mais cela finit par paraître lorsque nous allons à l’épicerie. Portrait d’une crise qui ne dit pas son nom.

Un exemple auquel nous ne pensons pas : les billets de spectacle. Il y a à peine un an, un billet pour le concert du groupe de coldwave Molchat Doma, coûtait environ 40$ incluant les taxes. Maintenant, lors de leur prochain passage à Montréal, à la même salle, le billet le moins cher est annoncé pour 125$. Ceci est vrai pour l’ensemble des spectacles offerts au Québec. De Robert Charlebois à la comédie musicale Pub Royal. Les prix sont absolument prohibitifs. Et pourtant, les gens ont moins d’argent que jamais pour le divertissement.

Bien sûr, les agences de revente de billets s’en mettent plein les poches. Mais c’est un problème qui touche tous les secteurs. Les livres sont plus chers qu’ils ne l’étaient avant. Pour 40$, vous obtenez parfois une plaquette d’à peine 225 pages. La qualité du papier a diminué. La qualité du contenu aussi. Par exemple, un classique guide Lonely Planet a coupé le quart de son nombre de pages, pour offrir ses nouvelles éditions aux mêmes prix que les anciennes, beaucoup plus complètes.

Évidemment, ce sont des exemples qui me touchent à moi personnellement. Mais prenez ce qui se passe dans vos vies. Aller à la crémerie avec vos enfants est maintenant une aventure. Un cornet chez Chocolat Favoris est en moyenne 10$ si l’on ajoute un pourboire. Et ici, nous ne parlons pas d’un repas en famille dans une chaîne. Chaînes qui d’ailleurs sont les seules à ouvrir des restaurants présentement.

Pendant que nos petits restaurateurs indépendants ferment les uns après les autres, les chaînes continuent de grossir. Car ce sont les seules à avoir les reins assez solides pour fonctionner à perte en vue de prendre le contrôle d’un marché sur du moyen long terme. Ces derniers temps, combien de McDonald’s, Pizza Salvatore, Starbucks avons-nous vu pousser comme des champignons dans nos villes?

Les gens ont moins d’argent que jamais. On le constate avec nos amis et notre famille qui s’endettent pour des besoins quotidiens. Le gouvernement continue à faire rentrer des centaines de milliers d’immigrants pour soi-disant combler nos besoins en main-d’œuvre. Alors que ceux-ci sont davantage touchés par le chômage que les autres. Ce qui était d’actualité il y a quelques années, comme les postes à pourvoir partout ne sont plus à l’ordre du jour.

Les jeunes se plaignent de ne pouvoir trouver aussi facilement des emplois d’été. Et nous pouvons les comprendre. Les chaînes de restaurant préfèrent abuser des programmes de travailleurs temporaires pour faire venir des gens d’Afrique ou des Philippines, plutôt que d’augmenter les conditions de travail. Vous dites que cela ferait augmenter le coût des produits et services? Pourtant, ce n’est pas déjà le cas? Ne sommes-nous pas déjà aux prises avec une inflation incontrôlable?

Les médias ont beau nous dire que l’inflation « ralentie », que ça va bien malgré les secousses économiques. Mais dans la réalité, nous ne sommes pas crédules. Nous voyons bien qu’il y a un problème dans nos villes. Combien de commerces fermés voyons-nous tous les jours? Nos centres-villes sont maintenant des lieux de perdition pour les sans-abri. Mais circulez, il n’y a rien à voir. Est-ce que l’on nous prendrait pour des valises?

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