Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on reddit
Share on linkedin
  • partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

Les confinements ont tué plus de Canadiens de moins de 65 ans que le COVID-19, selon Statistique Canada

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Par Harrison Faulkner

Les conséquences des confinements imposés par le gouvernement ont tué plus de Canadiens de moins de 65 ans que le virus COVID-19 lui-même, selon un rapport de Statistique Canada.

Dans un rapport intitulé Dénombrement provisoire des décès et surmortalité, l’organisme gouvernemental a examiné le nombre de décès survenus entre janvier 2020 et avril 2021 et a conclu que 5 535 Canadiens de moins de 65 ans sont décédés en raison des « conséquences indirectes » de la pandémie.

Au cours de la même période, 1380 Canadiens du même groupe d’âge sont décédés à cause du COVID-19 lui-même.

« Au-delà des décès attribués à la maladie elle-même, la pandémie pourrait également avoir des conséquences indirectes entraînant une augmentation ou une diminution du nombre de décès dus à divers facteurs, notamment des procédures médicales retardées, une augmentation de la consommation de substances ou une diminution des décès attribuables à d’autres causes, comme la grippe », indique le rapport.

Statistique Canada a reconnu que les confinements ont eu un impact important sur le nombre de décès au Canada, en particulier chez les jeunes.

« La surmortalité est, en grande partie, liée à d’autres facteurs tels que l’augmentation du nombre de décès attribués à des causes associées à la consommation et au mauvais usage de substances, notamment les empoisonnements non intentionnels (accidentels) et les maladies et affections liées à la consommation d’alcool », peut-on lire dans le rapport.

Alors que davantage de Canadiens ont été contraints de rester à la maison et que des services et des entreprises vitaux ont dû fermer, une crise des opioïdes s’est développée pendant que les gouvernements se concentraient sur la réduction de la propagation du COVID-19. Statistique Canada a confirmé que la consommation accrue de drogues a eu un impact important sur le taux de mortalité pendant la pandémie.

 » Il existe des preuves en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique que la consommation de substances a augmenté en 2020 par rapport aux années précédentes, alors que la disponibilité et l’accès aux programmes de réduction des risques, aux services de consommation supervisée et aux services de soutien en personne pour la consommation de substances peuvent avoir été perturbés pendant la pandémie « , indique le rapport.

Au début du mois, Statistique Canada a également indiqué que la plupart des personnes décédées du COVID-19 au Canada étaient âgées de plus de 85 ans et souffraient de démence, de la maladie d’Alzheimer, d’une maladie cardiaque chronique ou d’autres « affections cardiovasculaires et respiratoires ».

Neuf décès sur dix avaient une cause secondaire inscrite sur le certificat de décès.

Les Canadiens ont été victimes de certaines des ordonnances de santé publique les plus strictes au monde, rivalisant avec des pays communistes comme la Chine et Cuba.

Le score de liberté provinciale de True North a révélé que la Nouvelle-Écosse, le Manitoba et l’Ontario étaient les provinces les plus verrouillées du pays si l’on tient compte de la fermeture des commerces, de l’ouverture des écoles, des repas en personne et de près d’une douzaine d’autres variables.

Pour en lire davantage:

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi

Assistons-nous au grand retour des libéraux?

Il ne faut pas donner l’ours pour mort avant de l’avoir tué. Cet adage qui témoigne d’une sagesse populaire s’applique bien évidemment à la politique

  • Nouvelles semblables