Par Joseph Bielmeier
Les conservateurs introduiront « les lois sur la responsabilité et la transparence les plus strictes de l’histoire du Canada » s’ils sont élus le 20 septembre.
Le chef conservateur Erin O’Toole a dévoilé mercredi la loi anticorruption du parti, affirmant que la loi est conçue pour s’attaquer à l’éthique, au lobbying et à la transparence.
« Les conservateurs du Canada adopteront la Loi anti-corruption afin d’assurer la responsabilisation en cas d’inconduite éthique, y compris de la part du premier ministre « , a déclaré M. O’Toole.
Les conservateurs renforceront la Loi sur les conflits d’intérêts en » augmentant les sanctions pécuniaires prévues par la Loi sur les conflits d’intérêts d’un maximum de 500 $ à un maximum de 50 000 $ « . L’amende tiendra compte de la gravité de l’infraction ainsi que des antécédents et de la valeur nette du contrevenant.
« Justin Trudeau et Bill Morneau ont tous deux violé les lois canadiennes sur l’éthique à plusieurs reprises, mais n’ont reçu aucune sanction ou une sanction trop faible pour dissuader les comportements contraires à l’éthique », a déclaré O’Toole.
« Le plan de redressement du Canada punira les violations de l’éthique par les politiciens et nettoiera le désordre à Ottawa », a déclaré O’Toole.
Le code de conduite des députés sera également modifié, car les élus ne pourront pas percevoir d’honoraires de conférencier.
En vertu du plan conservateur, les organisations telles que les sociétés devront désormais s’enregistrer et déclarer leurs réunions lorsqu’elles font du lobbying. Les conservateurs ont également l’intention d’interdire le lobbying uniquement sur une question qui fait l’objet d’une procédure pénale.
Ces changements sont une réponse aux nombreux scandales du gouvernement libéral tels que l’affaire Aga Khan, SNC Lavalin et le scandale WE Charity.
Ce n’est pas la première fois que le Parti conservateur se présente à une élection en offrant au public canadien plus de responsabilité et de transparence. En 2006, le gouvernement Harper a présenté la Loi fédérale sur la responsabilité en réponse au scandale des commandites de 2006 des libéraux.
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