Les Canadiens, qui ont besoin d’un don d’organes pour leur survie, doivent patienter plus longtemps depuis le début de la pandémie. Le nombre de dons d’organes a chuté depuis mars dernier.
Le Docteur Sam Shemie, un conseiller médical de dons d’organes pour le « Canadian Blood Services », a dit au Ottawa Citizen que les dons d’organes de personnes vivantes ont chuté de 30% depuis le début de la crise sanitaire.
« Cela veut dire que les transplantations sont considérablement en baisse à la travers le Canada », a-t-il dit.
« Il n’y a aucun doute que cela a des effets pour les patients qui sont sur des listes d’attente pour un don d’organes ».
Le Docteur Shemie explique que les donneurs et les receveurs d’organes doivent récupérer dans des unités de soins après l’opération. Depuis le commencement de la pandémie, il y a peu de lits disponibles pour cela, car les hôpitaux soignent les patients atteints de la COVID-19 en priorité.
Les personnes qui meurent de la COVID-19 au Canada ne sont pas éligibles aux dons d’organes. Pourtant la « Canadian Blood Services a déterminé, avec des recherches faites dans d’autres pays, que le risque de propager le virus par la transplantation est négligeable.
Selon le Docteur Shemie, il n’y a pas eu une seule transmission durant des transplantations d’organes.
À cause de la pandémie et du confinement, très peu de Canadiens ont reçu des opérations, des traitements et des examens pour des maladies mortelles. Durant le premier mois de cette crise, un certain nombre d’opérations a baissé de 40% en Ontario.
L’annulation et la remise d’opérations ont mené à la mort d’une douzaine de personnes selon les estimations du gouvernement.
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