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Les écologistes pavent l’enfer avec de bonnes intentions

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Récemment, Mario Dumont nous rappelait à quel point l’enfer est pavé de bonnes intentions avec la volonté politique de réduire les déchets. Il expliquait que l’interdiction des sacs de plastique au profit de sacs réutilisables n’a fait qu’empirer le problème. Mais cela est symptomatique de notre époque où l’on produit toujours plus de déchets parfois même au nom de valeurs « écologistes ». Quelques réflexions sur un sujet de société qui peut rendre inconfortable certains militants environnementaux.

Dans sa chronique publiée dans les pages du Journal de Montréal, Mario Dumont expliquait qu’il fallait utiliser environ 50 fois un sac réutilisable pour qu’il soit profitable à l’environnement. Mais avez-vous utilisé un sac en tissu une cinquantaine de fois? Soit vous perdez le sac dans la voiture, le placard, soit il déchire après son unique utilisation en revenant de l’épicerie.

On peut aussi en dire beaucoup par rapport aux pailles en carton. Au nom de la lutte pour la préservation des espèces animales qui sont aux prises avec la pollution par le plastique, les gouvernants ont décidé qu’il fallait bannir les pailles de plastique. Une mesure symbolique, et surtout inutile. Les alternatives sont désagréables en bouche. Ou bien l’utilisation de couvercles d’où l’on peut boire directement a augmenté le gaspillage parce qu’ils sont en plastique.

Mais il y a pas seulement le plastique. Parlons aussi de la viande et des alternatives proposées. Les noix sont souvent considérées comme une alternative protéinée à la viande. Mais pourtant, a-t-on déjà considéré la nuisance écologique de la production de noix? Les amandes prennent énormément d’eau et contribuent à la désertification en Californie.

Les noix de cajou sont probablement les pires. Celles sont décortiquées à la main, une par une, par des femmes d’Afrique ou d’Inde qui sont soumises aux produits toxiques du fruit d’où sont issues les noix. Ajoutez à cela le transport d’un continent à l’autre, puis sa distribution à l’échelle mondiale. Vous avez tous les ingrédients ici d’un désastre écologique dont l’on parle peu.

Avec le recul, nous savons que la production de viande n’est pas aussi polluante que le prétend certains écologistes. Surtout si celle-ci est locale et indépendante des grandes industries. Alors que l’on fait venir des substituts de viande de sous-produits de la production agricole chinoise et argentine. Qui sont loin d’être exemplaires en matière de respect de l’environnement.

Ces alternatives comme le « beyond meat » ne sont ni santé, ni écologiques, ni abordables. Elles contiennent quantité d’additifs potentiellement mauvais pour l’être humain, et ne pourront jamais remplacer la qualité d’une viande produite localement. Donc, au lieu de constamment d’imposer des alternatives douteuses aux consommateurs, pourquoi les gouvernements et les entreprises ne reviennent pas aux fondamentaux? C’est à dire une production plus décentralisée et locale ? Quant aux sacs de plastique et aux pailles bannies de nos vies, on se dit parfois que c’était mieux avant.

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