Alors qu’une grande partie de la population canadienne reste sans emploi en raison de la pandémie, l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) a négocié des augmentations de salaire pour de nombreux employés fédéraux en juillet.
Selon l’Agence du revenu du Canada, la division de l’AFPC responsable des travailleurs syndiqués de l’ARC a obtenu une augmentation de salaire rétroactive pour 29 000 employés.
Les employés de l’ARC travaillent sans contrat depuis 2016. L’accord de principe leur accordera une augmentation annuelle moyenne de 2,2 % avec effet rétroactif.
L’augmentation atteindra environ 10 % d’ici l’année prochaine.
L’accord est « soumis à un processus de ratification par les membres de l’AFPC-SEI », a déclaré à True North Paul N. Murphy, chargé des relations avec les médias à l’ARC.
Parmi les avantages supplémentaires obtenus pour les employés de l’ARC, on compte une augmentation de la durée du congé de maternité de 24 à 78 semaines, une augmentation de l’indemnité de repas pour les heures supplémentaires à 12 dollars et un paiement forfaitaire de 400 dollars aux employés de l’unité de négociation du syndicat.
Pendant ce temps, les Canadiens ont souffert d’un taux de chômage de 10,9 % en juillet, après un record de 13,7 % en mai. En comparaison, le taux de chômage de cette année était presque le double de celui de juillet 2019, qui était de 5,7 %.
En juillet, des millions de Canadiens comptaient sur la Prestation canadienne d’urgence (PCU) juste pour s’en sortir. Selon les chiffres officiels, plus d’un Canadien sur cinq bénéficiait de la PCU à ce moment-là.
En juillet, l’AFPC a également négocié un paiement forfaitaire de 2 500 $ pour 140 000 employés fédéraux en raison de l’échec du système de rémunération du gouvernement, le fameux Phoenix.
Les employés fédéraux touchés par le système recevraient le paiement en compensation du système et l’AFPC cherche à obtenir de l’ARC qu’elle décide que le paiement soit exempt d’impôt.
« Nous sommes convaincus qu’il n’est pas imposable en raison du libellé de la convention », a déclaré le président national de l’AFPC, Chris Aylward, en juillet.