Selon un rapport de la Commission du service public, les fonctionnaires fédéraux qui ont été embauchés en vertu de la loi sur l’équité en matière d’emploi sur le lieu de travail ont déclaré que leur lieu de travail était » rongé par le copinage « .
Le rapport intitulé « Loi sur l’équité » décrit le gouvernement fédéral comme un environnement de travail de copinage dans lequel les relations et les liens sont privilégiés par rapport aux compétences.
Un pourcentage étonnamment bas de 45 % des travailleurs embauchés en vertu de la loi sur l’équité sur le lieu de travail estime que la dotation en personnel sur leur lieu de travail est « effectuée de manière transparente ».
Selon l’étude « Staffing And Non-Partisanship Survey » : Perceptions des fonctionnaires fédéraux qui s’identifient comme membres d’un groupe d’équité en matière d’emploi : « Ce rapport montre que les employés qui appartiennent à un groupe d’équité en matière d’emploi sont généralement moins positifs que leur groupe de comparaison en ce qui concerne le mérite, l’équité et la transparence du système de dotation, »
Plus de 100 000 personnes ont été interrogées dans le cadre de cette enquête, dressant ainsi un portrait sombre de l’environnement de travail du gouvernement fédéral.
Seuls 54% des travailleurs étaient d’accord avec cette déclaration : « Je crois que nous embauchons des personnes qui peuvent faire le travail ». La majorité des personnes interrogées pensent que l’embauche est basée sur le népotisme ou les liens avec des travailleurs plus haut placés.
Cette enquête montre que le mécanisme d’embauche du gouvernement fédéral est toujours enclin au copinage et au népotisme et que ces pratiques pourraient être en partie responsables de l’inefficacité et de la culture de non-responsabilité que l’on trouve au sein du gouvernement fédéral.
