Dans un exposé chronologique important, David Staples du Edmonton Journal recense les erreurs majeures commises par le gouvernement fédéral de Justin Trudeau dans la crise du virus chinois, communément appelé COVID-19.
Fin janvier : les ministres du gouvernement fédéral assurent qu’il n’y a aucun danger pour les canadiens et que tout est sous contrôle. Selon l’Administratrice en chef de la santé publique du Canada, Theresa Tam, le virus se fera très « rare » et les canadiens ne devraient pas s’inquiéter. L’OMS préfère réitérer que la fermeture des frontières n’aura aucune utilité plutôt que de sonner l’alarme.
Selon Trudeau, le risque est « faible » de contracter le virus. Tam préfère mentionner le danger de stigmatisation envers les Canadiens d’origine asiatique. Aucune mesure n’est prise par rapport au virus, et un premier cas est confirmé au Canada le 25 janvier.
Dès le 29 janvier, le député conservateur Pierre Paul-Hus demandait une quarantaine pour les voyageurs entrant au Canada en provenance des pays touchés par le virus. Le gouvernement Trudeau l’a ignoré. Tam se dit alors « impressionnée » par le travail de la Chine en réaction au virus, alors qu’on sait maintenant que la Chine a attendu plusieurs semaines avant de réagir au virus, laissant quitter quelques millions de citoyens de la ville de Wuhan, épicentre de l’épidémie, un peu partout à travers le monde.
Février : malgré le nombre grandissant de cas et l’évidence d’une pandémie en devenir, le gouvernement Trudeau demeure inactif et concentre plutôt ses efforts sur un discours antidiscriminatoire. Le 1er février, le premier ministre se présente à une célébration lunaire du nouvel an Chinois pour montrer sa supposée « ouverture ». Pendant ce temps, des vols en provenance de la Chine continuent à affluer au Canada. L’épidémie se propage silencieusement en Iran, en Italie, en Europe et au Canada.
Les États-Unis annoncent une interdiction des vols en provenance de Chine pour par après, étendre cette interdiction à l’Iran, l’Italie, et finalement l’Europe. Le gouvernement Canadien demeure silencieux et agit comme à l’habitude, sans prendre la moindre mesure pour limiter la propagation.
Mars : la ministre de la Santé du Canada affirme que les interdictions de voyage n’ont aucune utilité, mais après quelques jours à peine de croissance exponentielle dans les cas au Canada, Trudeau affirme la fermeture de la frontière canadienne. Le tout survient plus d’un mois après l’interdiction des vols en provenance de la Chine vers les États-Unis.
Au final, le Canada n’a aucunement agi jusqu’au dernier moment, alors qu’il était déjà trop tard. La crise du virus chinois de 2020 sera inscrite dans les livres d’histoires comme un modèle d’inaction du gouvernement fédéral canadien, et comme un événement révélateur du faible caractère du premier ministre actuel.