Une panoplie de chefs de Premières Nations sont sortis publiquement au courant des derniers jours pour dénoncer le blocage de la nation Wet’suwet’en qui paralyse le Canada depuis plusieurs jours déjà.
Malgré l’attention médiatique principalement concentrée sur les opposants au projet d’oléoduc, la plupart des Premières Nations au nord de la Colombie-Britannique supportent le projet. « L’opportunité que nous avons ici [avec LNG] est immesurable », mentionne notamment la conseillère de la Nation Haisla, Crystal Smith.
Le support est tel qu’un mouvement nommé First Nations LNG Alliance (Alliance des Premières Nations pour LNG) a vu le jour. Le mouvement est formé par des chefs qui sont enthousiastes à l’idée de voir des emplois bien rémunérés dans la région.
La chef de la nation avoisinante des K’òmoks s’est aussi rapidement dissocié du blocage de l’autoroute 19, survenu le 10 février 2020. Le chef Joe Alphonse de la Nation Tsilhqot’in a aussi affirmé espérer une position « unie » et favorable au projet.
L’investissement de LNG serait chiffré à $40 milliards, dont $24 milliards en Colombie-Britannique. Le projet créerait aussi quelque 10,000 emplois.