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Les libéraux et le Québec : un long historique de trahisons

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Il reste seulement une semaine à la campagne électorale fédérale. Cette dernière est centrée sur la pseudo-crise entre le Canada et les États-Unis. La rhétorique agressive de Trump envers le Canada a créé une hystérie collective à travers le Canada. Les Canadiens et Québécois sont apeurés et voient en Mark Carney le Messie qui pourra tenir tête au diable américain.  Les électeurs québécois soutiennent massivement le PLC. Ce dernier aurait fait élire 43 députés si le scrutin avait eu aujourd’hui (le 20 avril) selon Canada 338. Les Québécois ont oublié les dix ans catastrophiques de Trudeau et l’hostilité historique du PLC envers la nation québécoise. Le Parti libéral du Canada a toujours été opposé aux aspirations du peuple fondateur du Canada. La devise du Québec doit maintenant être je ne me souviens plus. Allons voir cela de plus près.

Le plébiscite de 1942

Durant la Deuxième Guerre mondiale, le premier ministre libéral Mackenzie King avait promis qu’il n’allait jamais imposer la conscription au Québec. Mais, le Canada avait besoin de plus de soldats afin de combattre les nazis en Europe aux côtés des alliés. Alors, pour se débarrasser de sa promesse, le premier ministre a déclenché un plébiscite pour demander aux Québécois et Canadiens de le libérer de son engagement électoral. 72.1% des Québécois ont refusé de le faire. Tandis que 65% des Canadiens anglais ont voté pour le OUI. Donc, le premier ministre libéral a trahi le peuple québécois en imposant la conscription.

La crise d’Octobre de 1970 et la loi sur les mesures de guerre

En octobre 1970, le Front de libération du Québec a frappé un grand coup en enlevant le ministre Pierre Laporte et l’attaché commercial du Royaume-Uni James Richard Cross. Le FLQ était composé d’une poignée d’individus. Or, le premier ministre Pierre Elliot Trudeau en a profité pour utiliser la Loi sur les mesures de guerre afin de nuire au mouvement indépendantiste québécois. Les lois civiles ont été suspendues et l’Armée canadienne a marché dans les rues de Montréal. Environ 500 personnes ont été arrêtées et emprisonnées sans aucunes accusations ne soient portées contre eux. Dans ce sombre épisode, le PLC a piétiné les droits du peuple québécois et ce dernier ne devrait jamais oublier ce funeste événement.

Le rapatriement de la Constitution de 1982 et l’échec de l’Accord du Lac Meech

Pierre Trudeau voulait rapatrier la constitution canadienne. Le premier ministre libéral a délibérément exclu le Québec des pourparlers et a signé un projet de constitution sans son accord. C’est un autre exemple qui prouve le mépris du PLC envers la nation québécoise. De plus, Pierre Elliot Trudeau a contribué à l’échec de l’Accord du Lac Meech qui aurait fait du Québec une société distincte du reste du Canada. La haine de Trudeau père contre le nationalisme québécois fut observée lors des négociations sur ce défunt accord constitutionnel.

Le référendum sur la souveraineté du Québec du 30 octobre 1995 

Lors de cet exercice démocratique, le camp du NON, dirigé par le premier ministre libéral Jean Chrétien, a fait hausser les seuils d’immigration pour s’assurer de battre son adversaire. Les manigances des libéraux fédéraux ont contribué à la courte défaite du OUI.

Combat judiciaire contre la Loi 21 et 96

Durant son règne, Justin Trudeau était un farouche opposant aux 21 et 96 sur la laïcité de l’État et sur la protection de la langue française. Son gouvernement a combattu devant les tribunaux ces deux législations qui avaient pourtant le soutien d’une majorité de Québécois. Le caractère oppresseur du PLC s’est encore manifesté.

Pour conclure, ce petit rappel historique démontre que le Parti libéral du Canada a toujours voulu freiner les aspirations de la majorité historique francophone. Les Québécois doivent comprendre que le nouveau chef libéral Mark Carney est aussi contre les intérêts du véritable peuple fondateur du Canada. Sa piètre maitrise du Français et son intention de contester devant les juges deux lois, qui ont été votées démocratiquement par l’Assemblée nationale, le démontrent bien. Le Parti libéral du Canada est toxique pour le Québec. C’est pour cela que les Québécois devraient y penser avant d’élire une majorité de députés du PLC. La nation québécoise ne peut pas se permettre un autre mandat de quatre ans de ce régime désobligeant à son endroit.

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