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Les libéraux réalisent que le Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran est un groupe terroriste maintenant que c’est politiquement payant.

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Traduit de l’anglais. Texte de Micheal Higgins publié le 20 juin 2024 sur le site du National Post.

Il était temps! Les libéraux de Trudeau ont finalement inscrit sur la liste des entités terroristes le Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI), l’une des organisations les plus dangereuses de la planète.

Le fait qu’il leur ait fallu tant de temps pour faire quelque chose d’aussi simple montre que la sécurité nationale et mondiale n’est pas une priorité pour le premier ministre Justin Trudeau. Bien sûr, la débâcle de l’ingérence électorale chinoise nous l’a déjà démontré.[…]

Il y a six ans, Trudeau, Mélanie Joly – aujourd’hui ministre des Affaires étrangères – et Dominic LeBlanc – aujourd’hui ministre de la Sécurité publique – ont tous voté en faveur d’une motion visant à inscrire le CGRI sur la liste des terroristes.

Les libéraux n’ont ensuite rien fait.

Il y a quatre ans, le Corps des gardiens de la révolution islamique a abattu le vol PS752 de la compagnie Ukraine International Airlines, tuant 176 personnes, dont 55 Canadiens et 30 résidents permanents. Les familles des victimes réclament depuis des années l’inscription du CGRI sur la liste des terroristes.

Le fait que le CGRI ait tué un grand nombre de Canadiens n’a toujours pas incité Trudeau à agir.

Il y a trois ans, une pétition a été présentée à la Chambre des communes pour demander l’inscription du CGRI sur la liste des organisations terroristes.

Toujours rien.

Et pourtant, au Canada, des choses se passaient. Le CGRI proférait des menaces de mort à l’encontre de citoyens canadiens, les espions iraniens et leurs affiliés envahissaient le pays et le régime iranien utilisait le Canada comme une gigantesque opération de blanchiment d’argent.

L’apathie choquante du gouvernement Trudeau à l’égard du CGRI a eu des conséquences réelles.

Comme d’habitude, M. Trudeau a tenu de grands discours sur l’Iran et s’est vautré dans les applaudissements et les acclamations lorsqu’il a critiqué le Corps des gardiens de la révolution islamique et le régime iranien.

En octobre 2022, M. Trudeau a prononcé un discours alors qu’il assistait à une manifestation déclenchée par la mort de Mahsa Amini, une jeune femme de 22 ans décédée aux mains de la police des mœurs iranienne parce qu’elle ne portait pas de hijab.

« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous opposer au régime iranien », a-t-il déclaré, et la foule s’est déchaînée. Et pourquoi ne le ferait-elle pas ? Le Premier ministre s’est engagé à prendre des mesures.

« La brutalité a assez duré. Assez de répression. Assez de violations des droits de l’homme fondamentaux ». Les applaudissements ont redoublé.

Le discours était aussi passionné que facile.

« Je me tiendrai à vos côtés. Je marcherai avec vous. Je vous donnerai la main », a-t-il déclaré, avant de conclure par des remarques en persan.

Ce n’était que de la poudre aux yeux.

Les libéraux ont continué à qualifier le CGRI d’organisation terroriste, mais ont refusé de l’inscrire sur la liste des organisations terroristes.

Pendant ce temps, l’Iran se servait du Canada comme d’un refuge sûr pour ses opérations.

Il y a deux ans, le Service canadien du renseignement de sécurité a déclaré qu’il existait des informations « crédibles » selon lesquelles l’Iran menaçait la vie de Canadiens – au Canada.

L’année dernière, Global News a rapporté que Masih Alinejad, journaliste et militante américaine des droits de l’homme, avait été avertie par le FBI de ne pas se rendre au Canada parce qu’elle ne serait pas à l’abri de la longue branche terroriste du Corps des gardiens de la révolution islamique.

« Cela me brise le cœur. Le Canada devrait être sûr », a déclaré Mme Alinejad à Global.

C’est également Global News qui a rapporté qu’environ 700 affiliés iraniens se trouvaient au Canada et s’adonnaient à toutes sortes d’escroqueries, dont le blanchiment d’argent n’est pas la moindre.

Au début de l’année, des fonctionnaires du ministère des Finances ont déclaré à une commission parlementaire que 100 milliards de dollars étaient illégalement blanchis au Canada chaque année.

Après l’audition, les conservateurs ont souligné que le CGRI était certainement l’un des groupes impliqués dans ce crime.

« Le refus de M. Trudeau d’inscrire le CGRI sur la liste des entités terroristes signifie que le blanchiment d’argent illégal du régime au Canada n’est pas détecté, selon le témoignage des fonctionnaires du ministère des Finances hier », a déclaré un communiqué des conservateurs.

Au début du mois, la militante irano-canadienne des droits de l’homme Nazanin Afshin-Jam a parlé à la commission des affaires étrangères de la longue portée du Corps des gardiens de la révolution islamique.

« On peut l’assimiler à une grande mafia corrompue comprenant 150 000 membres impliqués dans le blanchiment d’argent, la terreur transnationale, la vente de drogues sur le marché noir, l’expropriation de biens, les exécutions extrajudiciaires, les assassinats ciblés, la cyberguerre et la diffusion de la propagande islamiste », a-t-elle déclaré.

Elle a expliqué que le CGRI était derrière le Hamas, le Hezbollah, les Houthis et le régime d’Assad, ainsi que des groupes terroristes en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.

« Chaque fois que vous avez vu des vidéos de femmes en Iran battues et traînées en hurlant dans des fourgons de police parce qu’elles ne portaient pas correctement un hijab, de chrétiens arrêtés pour avoir pratiqué leur culte dans des églises souterraines, de Kurdes gazés, d’enfants exécutés ou de manifestants pacifiques sur lesquels on tire intentionnellement, qu’on aveugle, qu’on viole ou qu’on torture, ce sont tous des actes du CGRI et de son sous-groupe paramilitaire, le Basij », a-t-elle déclaré.

Toutefois, la décision soudaine des libéraux d’inscrire le CGRI sur la liste pourrait n’être rien d’autre qu’un stratagème politique cynique.

Lundi, une élection fédérale partielle aura lieu dans la circonscription de Toronto-St. Paul’s, un bastion libéral qu’ils s’efforcent de conserver en raison de la chute de leur popularité.

Cette circonscription compte une importante population juive qui sera ravie que les libéraux aient enfin inscrit le CGRI sur la liste des terroristes.

La terreur, la brutalité et les meurtres de masse sont une chose, mais la politique en est une autre. Mais les libéraux ne s’abaisseraient certainement pas à cela, n’est-ce pas ?

Pour lire l’article dans sa version originale, c’est ici.

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