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Les libéraux sont appelés à condamner l’Iran qui obtient un siège à la Commission de la condition de la femme de l’ONU

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Le ministre libéral des Affaires étrangères, Marc Garneau, a été mis sur la sellette par les conservateurs au cours de la période de questions de lundi, après qu’il ait été révélé que l’Iran avait été élu pour un mandat de 4 ans à la Commission des Nations Unies sur le statut de la femme.

Le député conservateur Garnett Genuis a soulevé la question avec le ministre et a demandé au gouvernement canadien de condamner l’implication de l’Iran.

« Le gouvernement de l’Iran vient d’être élu à la Commission de la condition de la femme de l’ONU où il pourra se joindre à l’Arabie saoudite pour contribuer aux discussions internationales sur l’avancement des droits des femmes et des filles. Cette élévation tourne évidemment en dérision le travail important que la commission devrait accomplir. Quelle est la position du gouvernement du Canada sur l’opportunité pour les dirigeants iraniens d’occuper un siège à la Commission de la condition de la femme de l’ONU ? » a demandé M. Genuis.

« Le Canada sera toujours sans équivoque lorsqu’il s’agit de la protection des droits des femmes dans le monde. Le Canada croit aussi fermement aux Nations Unies et au multilatéralisme. Bien sûr, nous reconnaissons que l’ONU, y compris la commission des droits de la femme, n’est pas parfaite, mais laissez-moi être clair, notre position ferme sur la situation des droits de la personne en Iran, y compris les femmes, a été exprimée à maintes reprises, tant en public qu’en privé, et nous continuerons de le faire « , a déclaré M. Garneau.

« Si le gouvernement n’hésite pas à exprimer sa position, il devrait le faire dès maintenant en ce qui concerne la présence du gouvernement de l’Iran à la commission des droits de la femme de l’ONU. Nous avons tous vu les images de femmes iraniennes courageuses tenant tête au régime, un régime avec lequel ce gouvernement continue malheureusement à essayer de s’attirer les faveurs. C’est une autre gifle pour ces oppresseurs que de faire partie de cette commission, et le gouvernement devrait dire clairement quel est le problème ici. »

En réponse, M. Garneau a affirmé que le processus de vote reposait sur un scrutin secret, ce qui signifie que l’orientation du vote des États membres n’est pas partagée.

Le 20 avril 2021, l’Iran a été élu à la Commission de la condition de la femme des Nations unies par 43 voix. Les pays souhaitant être représentés au sein de la commission devaient disposer d’au moins 27 voix. L’Iran a été choisi aux côtés d’autres nations comme le Pakistan, la Chine et le Liban.

Selon une analyse de UN Watch, au moins quatre démocraties européennes et occidentales ont voté pour élire l’Iran à ce poste.

Au total, 54 États membres ont participé au vote, dont 15 démocraties occidentales. Selon les résultats du vote, 11 des nations membres n’ont pas soutenu la place de l’Iran à la commission, ce qui signifie que quatre pays occidentaux ont potentiellement rompu les rangs pour soutenir le régime autoritaire iranien.

L’Iran a un bilan abominable en matière de droits des femmes, notamment en ce qui concerne l’emprisonnement des militants des droits des femmes. Dans un rapport de 2020, l’Assemblée générale des Nations unies a noté que la situation des droits de la personne dans le pays se caractérisait par « la torture et la détention arbitraire à grande échelle, ainsi que par une discrimination persistante à l’égard des femmes, des filles et des minorités ».

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