Dans un audit gouvernemental, le Conseil du Trésor du Canada a confirmé que les militants radicaux pour le climat constituent une menace pour la sécurité. Le conseil a cité en exemple les émeutes de 2016 qui ont forcé l’annulation des audiences de l’Office national de l’énergie.
En 2016, des activistes radicaux ont forcé l’annulation des audiences de l’Office national de l’énergie sur le projet Énergie Est par des militants agressifs qui ont infiltré l’événement.
Le conseil de l’Audit a constaté que de tels cas d’éco-activisme constituent effectivement une menace pour la sécurité.
« Les récents événements en matière de sécurité dans le monde entier soulignent l’importance de disposer d’une sécurité physique efficace pour aider à protéger adéquatement les personnes, les informations et les biens. Les manifestants [censurés] qui ont eu accès aux audiences de l’Office national de l’énergie et à divers bureaux des Affaires autochtones et du Nord canadien en 2016, ainsi qu’à la fusillade de la colline du Parlement en 2014, montrent que le Canada n’est pas à l’abri des menaces à la sécurité ».
En 2013, l’ONE a demandé à la GRC de surveiller certains militants anti-énergie.
Les militants écologistes se sont rapidement radicalisés ces dernières années. La montée de mouvements tels que la « extinction rébellion », qui embrasse la destruction des biens et la perturbation de la vie quotidienne, a prouvé que l’éco-terrorisme est une menace croissante.
Un article du journal Foreign Policy de 2017 intitulé « La prochaine vague d’extrémistes sera verte » fait la lumière sur cette question.
« Les signes d’un radicalisme croissant dans les cercles verts sont déjà là, si vous savez où chercher », a écrit Jamie Bartlett.