À écouter les médias du Québec sur la politique américaine, c’est comme si l’apocalypse était à nos portes. On encense la candidate démocrate, Kamala Harris, malgré son absence de profondeur, et on démonise tout particulièrement Donald Trump. Cela a des conséquences sur l’opinion que les gens se font des deux candidats. Ce qui est à déplorer.
Commençons par Kamala Harris. Les médias québécois ont longtemps fait mention de son bref passage à Montréal, lorsque sa mère fut engagée par l’Université McGill. Les gens croient naïvement que Kamala s’est intégrée et qu’elle connaît le Québec. Radio-Canada est même allée jusqu’à interroger ses anciens collègues de classe.
Ce qu’on crie moins sur les toits, c’est que Kamala a dès le départ rejeté la société québécoise. En effet, lorsque celle-ci est arrivée chez nous, la loi 101 s’appliquait aux nouveaux arrivants. Mais celle-ci a réussi à obtenir une dérogation pour étudier en anglais, car le français était trop difficile. Mais ça, Radio-Canada est trop gênée pour le dire.
De même, on peut blâmer son absence de profondeur, d’humour. Kamala est l’exemple typique d’une femme qui a fait carrière dans la politique et le droit. Une personne ennuyeuse, qui fait même douter ses partisans. Elle dit qu’elle sera en rupture avec l’administration Biden, alors que madame était… vice-présidente! Ça ne s’invente pas. C’est comme un alcoolique qui prétend vouloir arrêter de boire.
TVA excelle dans la désinformation. La couverture est si défavorable à Trump qu’elle pourrait faire l’objet de nombreuses études en sciences politiques. Les commentateurs sont unanimement opposés à Trump, sans que l’on sache réellement pourquoi il y a un tel consensus. Même un conservateur de la vieille école comme Luc Lavoie semble avoir une dent particulière contre le magnat de New York.
Pendant la pandémie, c’est la même entreprise de médias qui a créé un climat de panique au Québec. TVA, de même que le Journal de Montréal n’ont vraiment rien appris. Après, ils s’étonnent que les gens achètent moins leurs journaux, ou bien vont « débrancher » le câble. À traiter les gens à ce point comme des idiots, c’est ce que ça donne.
Bien sûr que Trump n’est pas parfait. Mais il demeure un homme d’action avec un fort sens de l’humour. Ce qui manque cruellement à Kamala. Si nous pouvons avoir des réserves sur sa politique étrangère, il demeure néanmoins qu’à l’interne, les États-Unis, sa politique faisait bien des heureux. Baisse du chômage, et même amélioration du niveau de vie chez les Afro-Américains.
Trump sait comment faire de bonnes images. On a tous ri avec lui lors de son passage éclair comme employé chez McDonald’s. Ces moments passeront à l’histoire comme un des meilleurs moments d’une campagne électorale. Ou bien quand monsieur est au volant d’un camion à ordures, pour dénoncer les propos de Joe Biden qui a qualifié les électeurs de Trump « d’ordures ».
Il n’y a que quelques commentateurs québécois qui soient objectifs sur Trump. On peut mentionner Stephan Bureau, et Nathalie Elgrably. Pourtant, malgré toute cette mauvaise publicité, Trump est appuyé par près de 30% des Québécois. Qu’est-ce que cela dit? Peut-être pas tant un appui fervent, mais un écœurement face au discours des médias.