Un texte de la Fédération canadienne des contribuables
– Le SEI demande une augmentation de 30 % sur trois ans
– L’AFPC demande également jusqu’à 14 % par an
OTTAWA, ON : La Fédération canadienne des contribuables demande aux députés de s’opposer aux revendications salariales du Syndicat des employé(e)s de l’impôt et de l’Alliance de la fonction publique du Canada.
«Lorsque les Canadiens réduisent leurs dépenses d’épicerie en raison de l’inflation, les députés ne peuvent absolument pas regarder les contribuables dans les yeux et leur dire de payer pour les augmentations salariales des bureaucrates», a déclaré Franco Terrazzano, directeur fédéral de la FCC. «Les négociateurs syndicaux exigent des augmentations de salaire de 30 % sur trois ans et de 14 % par an pendant que de nombreux Canadiens ont recours aux banques alimentaires.»
Le SEI réclame une augmentation de salaire de près de 30 % sur trois ans. Le SEI représente les employés de l’Agence du revenu du Canada et menace de voter la grève entre le 31 janvier et le 7 avril. C’est à peu près la période où les Canadiens comptent sur leur remboursement d’impôt. « Le SEI est un élément de l’Alliance de la fonction publique du Canada », selon l’ARC.
Selon le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, l’AFPC réclame « des augmentations moyennes, y compris les salaires et autres dispositions, pouvant atteindre 14 % par an sur trois ans pour l’ensemble de ses groupes de négociation ». L’AFPC affirme que le syndicat pourrait «amener ses membres à faire la grève».
Le Conseil du Trésor est « l’employeur de l’administration publique centrale », selon le site Web du gouvernement sur la négociation collective. L’ARC est une agence distincte, qui « mène ses propres négociations pour ses employés syndiqués respectifs ».
Les employés du gouvernement reçoivent neuf pour cent de plus que leurs homologues travaillant pour une entreprise. Au total, 312 825 employés fédéraux ont reçu une augmentation en 2020 ou 2021. Un nombre record de Canadiens ont eu recours aux banques alimentaires l’an dernier.
« Les négociateurs syndicaux devraient peut-être se demander s’il est juste de demander à leurs voisins de payer pour des augmentations salariales aussi faramineuses alors que les contribuables peinent à joindre les deux bouts», a déclaré Nicolas Gagnon, directeur Québec pour la FCC. « Il est impératif que les parlementaires de la Chambre des communes défendent leurs électeurs contre les négociateurs des syndicats de la fonction publique fédérale. »