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Les solutions existent pour la crise du logement : quelques pistes de réflexion

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Le problème du logement est mondial à l’heure actuelle. Mis-à-part dans quelques pays en très baisse démographique comme la Russie ou le Japon, ce problème est partout, et nous ne faisons pas à la règle. Pourtant, les solutions existent pour construire plus de logements, et freiner la demande. Le manque de courage politique empêche une bonne partie du chantier de se mettre en branle.

Le Canada a subi la plus forte hausse démographique de son histoire. Et non, ce n’est pas en lien avec la natalité. Mais avec l’immigration massive promue par les libéraux comme politique centrale de leur gouvernement. Pourtant, lorsqu’on voit la détresse humaine dans les centres urbains, on se demande : comment en est-on arrivé là?

À Toronto ou désormais à Montréal, des immigrants du sous-continent indien vivent jusqu’à 10 dans une pièce exiguë, en payant un loyer exorbitant allant jusqu’à 1500 par mois pour avoir le droit de dormir par terre. C’est signe que quelque chose ne tourne pas rond. Même dans les régions, il est difficile de se loger à bon prix. Parlez-en autour de vous : tout le monde a au moins une anecdote à raconter.

Pourtant, les solutions existent. Déjà, la première – et la plus logique – serait de simplement fermer le robinet migratoire jusqu’à ce que la crise soit réglée de façon pérenne. On peut discuter du statut de ceux déjà ici qui ont fait un effort conséquent d’intégration, et qui sont en règle, mais il faut arrêter de faire venir autant de gens si c’est pour leur offrir des conditions indignes.

Les seuls à profiter de la crise actuelle, ce sont les banques et les patrons de petites et moyennes entreprises qui rechignent à payer de bons salaires. Parmi les solutions à notre portée pour régler la crise, il y a celle de densifier les espaces urbains déjà disponibles. En vous promenant dans votre ville, avez-vous remarqué la quantité de terrains vides, et ce même en plein centre-ville?

À Sherbrooke, les espaces déserts sont nombreux. On pense à celui en face du poste de police, mais aussi au centre-ville, où il y avait les anciens bars Le Duplessis et Le Magog. Un autre espace auquel on pense moins également : les centres commerciaux. Aux États-Unis, ces centres sont parfois convertis en logements, étant donné la quantité de boutiques physiques qui ferment avec l’explosion du commerce en ligne.

Il serait bon de rendre disponible une quantité de l’espace des centres commerciaux pour en faire des logements. Les solutions existent, mais encore faut-il du courage politique. Et ne pas hésiter à essayer de nouvelles choses. Les entrepreneurs sont souvent limités par des règlements de zonage parfois dépassés, sinon absurdes.

Par exemple, à Sherbrooke, les maisons qui ne sont pas connectées au réseau d’égout ne peuvent avoir une annexe qui pourrait loger des gens. Les règles sont nombreuses et difficiles à changer. Pourtant, à une certaine époque, un maire Drapeau pouvait ce dont il voulait. Nous ne voulons pas revenir à cette

époque, mais est-ce possible d’avoir des élus qui ont plus de courage politique qu’actuellement?

Nous avons encore la chance au Québec de prévenir le pire. D’éviter que nous soyons comme l’Ontario ou la Colombie-Britannique. François Legault aime bien nous comparer à l’Ontario, mais aimerions-nous avoir les problèmes qu’ils ont? Non, pas vraiment. C’est donc le moment d’agir courageusement et de s’attaquer au problème de la décennie. Car le logement, ce n’est pas un luxe.

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