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Les universités canadiennes plus dévouées à la diversité qu’à la liberté d’expression selon un rapport

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Seuls 21 % des universités se disent prêtes à défendre la liberté d’expression par le biais de leurs politiques, contre 69 % qui disent soutenir la « diversité » et l’« inclusion ».

Alors que la plupart des universités canadiennes s’engagent en faveur de la diversité et de l’inclusion, très peu sont prêtes à s’engager en faveur de la liberté d’expression selon l’indice de liberté sur les campus 2020.

L’indice annuel du Centre de justice pour les libertés constitutionnelles publié cette semaine a révélé que sur les 61 universités publiques canadiennes examinées, très peu d’entre elles s’engagent en faveur de la liberté d’expression.

Seuls 21 % des universités se disent prêtes à défendre la liberté d’expression par le biais de leurs politiques, contre 69 % qui disent soutenir la « diversité » et l’« inclusion ».

« La liberté d’expression et l’ouverture d’esprit sont censées être les principes fondateurs de l’enseignement supérieur », a déclaré Lindsay Shepherd, boursière du Centre de justice pour la liberté d’expression sur le campus et boursière de True North.

Pourtant, la plupart des universités préfèrent utiliser des termes à la mode comme « diversité » et « inclusion », abandonnant ainsi les valeurs pour lesquelles elles ont été créées. Il semble que la liberté d’expression ne vaille même pas la peine d’être défendue du bout des lèvres ».

L’indice de liberté sur les campus classe les universités et les associations étudiantes de « A » à « F » en fonction des politiques et des pratiques.

En 2020, seules six universités ont obtenu un « A », soit une légère hausse par rapport à 2019. Dans le même temps, treize universités ont reçu un « F » et cinq de plus qu’en 2019.

Une seule association d’étudiants a obtenu un « A », tandis que 23 autres ont reçu un « F ».

Selon M. Shepherd, de nombreuses institutions se comportent de manière incohérente lorsqu’elles traitent des questions de liberté d’expression.

« Les résultats sont parfois très incohérents. Par exemple, l’UBC a mis fin à un événement avec le journaliste Andy Ngo, mais a permis à un événement avec les professeurs Ricardo Duchesne et Mark Hecht de continuer », a-t-elle écrit.

« À l’université d’Alberta, de nombreux professeurs ont soutenu la liberté d’expression d’un professeur qui a nié la famine et le génocide de l’Holodomor des années 1930, mais ces mêmes personnes sont restées silencieuses lorsqu’un professeur féministe critique envers les femmes a été licencié de sa chaire ».

Parmi les autres incidents contre la liberté d’expression survenus l’année dernière, citons la démission d’un professeur de l’Université laurentienne qui avait tweeté « All Lives Matter », et le refus de l’Union des étudiants de l’Université d’Ottawa de financer un club pro-vie.

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