L’inaction des libéraux pour protéger nos frontières permet à des terroristes de s’infiltrer aux États-Unis

Traduit de l’anglais. Article de Cosmin Dzsurdzsa publié le 18 mai 2024 sur le site True North Wire.

Les autorités frontalières des États-Unis font état d’une tendance choquante en ce qui concerne les terroristes connus ou présumés qui tentent de franchir la frontière canadienne, dépassant de loin le nombre de personnes appréhendées à la frontière avec le Mexique.

L’année dernière, le nombre de personnes ayant des liens avec des terroristes connus ou présumés appréhendées par les agents des douanes et de la protection des frontières des États-Unis à la frontière nord a atteint un niveau record.

Au cours de l’année fiscale 2023, 484 personnes ont été arrêtées à la frontière nord, dépassant le précédent record de 313 personnes enregistré au cours de l’année fiscale 2022, et rien n’indique que la tendance se ralentisse.

Selon les dernières données du CBP, 143 terroristes connus ou présumés ont été arrêtés au cours des six premiers mois de l’exercice 2024.

Ce chiffre dépasse les 92 individus arrêtés à la frontière mexicaine, ce qui souligne le changement d’orientation des préoccupations en matière de sécurité frontalière.

Ces chiffres mettent en évidence une tendance inquiétante : les terroristes présumés tentent de plus en plus d’exploiter la frontière nord pour entrer aux États-Unis.

Les rapports des services de renseignement fédéraux mettent depuis longtemps en garde contre les menaces terroristes potentielles qui empruntent les itinéraires de contrebande établis vers les États-Unis, mais le gouvernement canadien n’a pas fait grand-chose pour remédier à ce problème.

Les renseignements du CBP suggèrent que des extrémistes violents étrangers pourraient exploiter ces itinéraires pour échapper à la détection. En outre, la frontière nord a été le théâtre d’importantes activités de contrebande de drogue liées à des groupes criminels ayant des liens avec les organisations mexicaines de trafiquants de drogue, ainsi que d’opérations de trafic d’êtres humains.

Une base de données américaine connue sous le nom de Terrorist Screening Dataset identifie et suit ces individus. Créée pour surveiller les terroristes connus ou présumés, cette base de données a évolué pour répertorier les personnes qui représentent une menace potentielle pour les États-Unis, y compris les affiliés des personnes figurant sur la liste de surveillance.

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Selon l’ancien chef du CBP, Mark Morgan, les vulnérabilités de la frontière nord sont exacerbées par la facilité avec laquelle les individus peuvent entrer au Canada, où ils n’ont souvent pas besoin de visa, ce qui facilite l’entrée d’éventuels terroristes aux États-Unis.

Le gouvernement canadien a récemment réintroduit l’obligation de visa pour les citoyens mexicains après avoir subi des pressions de la part de ses homologues américains.

« La frontière nord manque de ressources, et de loin, par rapport à la frontière sud-ouest », a déclaré M. Morgan au média The Center Square.

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