Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a récemment fait l’éloge du Canada pour avoir été l’un des rares pays à continuer d’accueillir des réfugiés pendant la pandémie de coronavirus.
Le représentant canadien du HCR, Rema Jamous Imseis, a récemment déclaré à la presse canadienne que l’agence était reconnaissante au Canada de garder ses frontières ouvertes aux réfugiés alors que d’autres pays ont fermé leurs frontières pour empêcher la propagation du coronavirus.
« Malheureusement, la situation n’a pas atteint les niveaux que nous avions prévus avant la pandémie, mais l’agence continue d’offrir cette bouée de sauvetage essentielle aux personnes qui en ont désespérément besoin », a-t-elle déclaré.
« Et nous espérons que l’année prochaine va réellement nous apporter un contexte très différent et une capacité non seulement à atteindre ces objectifs, mais peut-être même à les dépasser ».
Alors que la majorité des pays ont fermé leurs frontières à toutes les formes d’immigration pendant la pandémie, le gouvernement Trudeau a évité de fermer les frontières aussi longtemps que possible. La Dre Tam a depuis admis que le Canada avait gardé ses frontières ouvertes trop longtemps.
En avril, le gouvernement Trudeau a autorisé les demandeurs d’asile à faire des demandes aux points d’entrée légaux.
En octobre, le gouvernement Trudeau a annoncé de nouveaux objectifs ambitieux en matière d’immigration pour 2021. D’ici la fin de l’année prochaine, le gouvernement veut admettre 401 000 nouveaux résidents permanents et 35 000 réfugiés.
Dans une déclaration, le porte-parole d’Immigration Canada, Alexander Cohen, a déclaré que les admissions de réfugiés se sont accélérées vers la fin de cette année.
« Bien que nos opérations aient été affectées, nous avons parcouru un long chemin depuis le début de la pandémie et nous traitons maintenant près de six fois plus de cas de réfugiés qu’à la même période l’année dernière », a-t-il déclaré.
Un sondage commandé par True North a révélé que 76 % des Canadiens étaient tout à fait d’accord pour que l’immigration soit suspendue jusqu’à ce qu’un vaccin contre le coronavirus soit mis au point et que le chômage retombe à son niveau d’avant la découverte du coronavirus.
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