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L’univers parallèle de la classe politico-médiatique

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Sur X (anciennement Twitter), l’élu Démocrate qui représente le 9e district du New Jersey à la Chambre des Représentants, Bill Pascrell, a partagé une image de char d’assaut avec ce message: « Donald Trump envisage ouvertement d’imposer une dictature militaire et de déployer des chars dans les rues contre ses ennemis s’il reprend le pouvoir ».

À l’émission The View, un talk show quotidien qui sert de chambre à écho pro-Démocrate, les 5 coanimatrices ont accueilli « la merveilleuse » Hillary Clinton. Elles se sont entendues pour dire que Donald Trump représentait une « menace existentielle » pour les États-Unis.

Sunny Hostin, l’une des animatrices, a affirmé que le pays est encore sous le choc des politiques de Trump et des divisions qu’il a causées. Comme si le climat acrimonieux n’avait pas été fomenté et entretenu par la machine médiatique et l’administration Démocrate. Le 1er septembre 2022, Joe Biden twittait ceci: « Donald Trump et les républicains MAGA constituent une menace pour l’âme de ce pays ». Comme si accuser plusieurs dizaines de millions de citoyens d’être une « menace » n’était pas désunissant.

Questionnée sur l’éventuelle réélection de Trump, Hillary Clinton évoque que ce serait la fin des États-Unis tels qu’ils sont. Ne pourrait-ce pas plutôt marquer le commencement de la fin d’un régime facilitateur de néo-progressisme et de la soumission à la volonté mondialiste? Une « menace existentielle » soit, mais pour le régime immigrationniste cautionnant l’accueil d’individus en situation irrégulière; pour le régime qui endosse les revendications des trans-activistes.

Continuant sur sa lancée, Clinton compare Donald Trump à « des gens qui se font élire légitimement, pour ensuite éliminer la presse libre, l’opposition et les élections – comme Hitler. Elle parle de Trump comme quelqu’un avec ces mêmes tendances dictatoriales et autoritaristes. Quelqu’un qui voudrait envoyer en prison les personnes qui sont en désaccord avec lui, faire tout en son pouvoir pour porter atteinte à l’État de droit et utiliser l’armée pour réprimer des manifestations.

Mais dans quel univers parallèle vit-elle? L’administration Démocrate n’est-elle pas en train d’instrumentaliser le système judiciaire pour envoyer son principal adversaire en prison? De quelles tendances dictatoriales et autoritaristes parle-t-elle? Quel camp a imposé les mesures liberticides pendant la crise du Covid? Qui cherche à imposer une novlangue orwellienne? Et rapport aux manifestations, on pourrait même reprocher à Trump d’avoir été trop laxiste lors des émeutes de l’été 2020. En quoi le bilan de ses 4 années au pouvoir a-t-il été si désastreux?

L’establishment politico-médiatique est en panique, et ça ne se limite pas aux États-Unis.

De notre côté de la frontière, nos chroniqueurs continuent leur campagne de dénigrement et la diabolisation envers Donald Trump. Un exemple parmi tant d’autres: Luc Laliberté s’y livre allègrement dans ses billets. Craignant une éventuelle alliance entre Trump et l’animateur Tucker Carlson, il écrivait ceci: « Ils courtisent tous les deux l’extrême droite et leurs partisans ne demandent qu’à les croire sur parole. Pour peu que l’on connaisse l’histoire du 20e siècle, on sait où ça peut mener… ». Cette allusion au régime totalitaire nazi relève du délire. Ce parallèle ne tenait déjà pas la route avant l’élection de 2016, mais après un premier mandat aux commandes, on voit bien que la crainte d’aspirations fascisantes est infondée, voire saugrenue.

Pourquoi est-ce si important de s’acharner contre Trump ailleurs qu’aux États-Unis? Pour diaboliser par association toute droite nationaliste et moindrement populiste.

Josée Legault l’a encore démontré dans un récent billet, où elle écrit que le PCC n’est « qu’un vulgaire haut-parleur de l’ultra-droite trumpienne ». Pourquoi? À cause de sa « hargne connue contre les grands médias », son « dédain public pour la CBC et sa promesse de couper les vivres au seul diffuseur public de langue anglaise au pays ». Aussi à cause de son « approbation des mouvements religieux fondamentalistes opposés à l’enseignement de l’identité de genre et à toute forme d’éducation sexuelle ». En passant, ce qui est amusant, c’est qu’elle étiquette les Musulmans de fondamentalistes lorsqu’ils s’opposent à la présentation de l’identité de genre et de thèmes liés à la sexualité au primaire, mais pas quand ils s’opposent à la loi 21.

On peut évidemment adresser des critiques à Trump et à n’importe quel parti ou politicien conservateur sans verser dans la malhonnêteté intellectuelle, et sans se contenter d’apposer des étiquettes faciles qui ne veulent plus rien dire, faute d’avoir été si libéralement distribuées. Les accusations de fascisme ne veulent plus dire grand-chose, à part de signaler un manque d’arguments. Idem par la désignation « d’ultra-droite » quand elle vient des chroniqueurs au service de l’establishment – elle est même susceptible d’indiquer qu’il s’agit de politiciens ou de partis qui ne se soumettront pas au régime diversitaire.

Heureusement, il semblerait qu’une partie croissante de la population commence à détecter le discours propagandiste de la classe médiatique et à percevoir ces inversions accusatoires pour ce qu’elles sont.

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