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Maintenant que la guerre est terminée, est-il temps pour les islamistes Syriens réfugiés au Canada de retourner chez eux?

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Le Canada est selon la terminologie politiquement correcte une « terre d’accueil » pour ceux qui fuient la guerre. Justin Trudeau a gagné beaucoup de capital sympathie avec le cas des Syriens. Mais forcé d’avouer que leur implantation chez nous n’est pas un succès. Puisqu’ils considèrent eux-mêmes que la guerre est terminée chez eux, est-il temps pour les Syriens de rentrer chez eux?

Le Canada a accueilli beaucoup de Syriens depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau en 2015. Pas autant que l’Allemagne, qui en compte plus d’un million. Mais juste assez pour provoquer potentiellement bien des problèmes chez nous. Nous pourrions déjà seulement évoquer que depuis leur arrivée massive en 2015, plus de 50% d’entre eux vivaient toujours des aides sociales.

Ne disons-nous pas que la « diversité » est notre plus grande richesse? Il est possible d’en douter. Si 50% de toute une « communauté » vit des diverses aides de l’État, nous sommes en droit de nous poser des questions. Bien sûr, cela inclut l’aide sociale, les soins de santé, les pensions des personnes âgées. Nous pourrions également inclure dans ces chiffres les allocations familiales versées aux familles.

Et si seulement c’était une question d’argent. Au lendemain de la chute de Damas, des Syriens se sont rassemblés dans presque toutes les villes occidentales où ils sont présents. Nous avons eu droit à un rassemblement même à Sherbrooke, au marché de la gare. N’est-ce pas inquiétant selon vous? Des drapeaux de groupes djihadistes ont été brandis à cette occasion.

Dans le contexte où le gouvernement est désemparé face aux diverses tentatives islamistes d’imposer leur agenda, notamment par les prières de rue, pouvons-nous nous permettre de garder chez nous des gens qui croient que la charia est une loi divine qui doit primer sur celle des hommes, et de l’État de droit? Nous pouvons légitimement questionner ce qu’ils font encore ici.

Bien sûr, ce n’est pas tous les Syriens qui causent des soucis. Mais à voir l’impossibilité d’intégration de plusieurs d’entre eux chez nous, n’est-ce pas une idée qu’ils retournent en Syrie, pour qu’ils reconstruisent leur pays? Nous ne pouvons accueillir tout le monde à chaque guerre en cours, et cela est encore plus vrai lorsque le conflit est en voie de se conclure. Ceux qui sont particulièrement bien intégrés pourraient rester, mais pour les autres, que font-ils ici ? Puisque le dictateur Bachar al-Assad est tombé, et qu’ils ont la possibilité d’instaurer la charia ?

Les Syriens qui manifestent avec des drapeaux islamistes dans nos villes auraient dû être une source de préoccupation pour les services de renseignement. Mais Radio-Canada, de même que la BBC et tous les autres médias de masse ont parlé de « liberté » et de « rêve » devenu réalité. Comme l’a rappelé Philippe Sauro Cinq-Mars dans sa plus récente chronique : sommes-nous tombés sur la tête ?

Comment espérer que des gens portant en eux l’idéologie djihadiste, qui a causé de graves problèmes problèmes en Europe, agissent différemment chez nous? La question de leur départ se pose, puisque désormais, la guerre est « gagnée » par les islamistes. S’ils veulent vivre dans un pays qui applique la charia, qu’ils y aillent. Nous n’avons pas à subir leurs provocations. Pour les autres qui refusent le djihad, et font des efforts conséquents d’intégration, cela se discute.

On dira : oui, mais la situation là-bas est terrible, le pays est en ruines. D’accord, et qu’est-ce qu’on fait des Européens qui ont mis la main à la pâte pour reconstruire après la Seconde Guerre mondiale? Ils n’ont pas attendu l’aumône, ils se sont pris en main. Bien sûr, il y a eu le plan Marshall. Qui n’était pas gratuit d’ailleurs. Mais personne à l’époque ne faisait exprès de bénéficier d’aides alors qu’ils étaient peut-être plus utiles ailleurs.

Pour ce qui est des droits de la personne, devons-nous nécessairement accorder un droit humanitaire spécial à n’importe qui, dans n’importe quelle circonstance? Le droit d’asile après la guerre de 39-45 était pensé en fonction de réfugiés européens, et surtout pas pour des millions de personnes en même temps. Devons-nous accueillir toute la misère de la terre à chaque fois qu’il y a un conflit quelque part? Et surtout, n’importe qui? Tout particulièrement sans connaître la culture ou les idéologies dominantes dans ces pays? La question se pose. Le débat est ouvert.

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