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Mark Carney sera-t-il encore pire que Trudeau ?

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La question mérite d’être posée : Mark Carney sera-t-il encore pire que Justin Trudeau s’il est élu premier ministre ? Il faut dire que cet ex-banquier international, détenteur de trois passeports, ressemble davantage à un citoyen du monde qu’à un patriote canadien. Trudeau, qu’on l’aime ou non, représentait une certaine facette de l’identité canadienne. Mais qu’est-ce qui relie Mark Carney au Canada, et plus encore au Québec ? Voici pourquoi il ne devrait pas devenir premier ministre.

Carney n’a ni le charisme ni des idées novatrices. Bien qu’il ait annoncé l’abandon de la taxe carbone, parions qu’elle sera vite remplacée par d’autres mesures similaires, mais imposées discrètement. Si Trudeau travaillait pour les intérêts des grandes banques, il n’était pas lui-même un banquier. Avec Carney, ce sont directement les banques qui prennent les commandes.

De plus, l’un de ses principaux conseillers est Mark Wiseman, l’homme derrière l’« Initiative du siècle ». Wiseman connaît bien le Québec, et pourtant, il n’a pas hésité à affirmer sur X que cette politique devrait être adoptée, « même si le Québec hurle ». Une provocation à peine voilée qui rappelle tristement la déclaration historique de John A. Macdonald à propos de Louis Riel : qu’il serait pendu, « même si tous les chiens du Québec aboient ».

Justin Trudeau, malgré tout, tentait de faire semblant d’aimer le Québec. Ses actions ont certes nui aux intérêts québécois, mais il faisait au moins l’effort d’un semblant de dialogue. Avec Carney, les choses sont différentes. Quelle sera la place du français au Canada sous son leadership ? Déjà, il a aboli le ministère des Langues officielles et sabré dans les services de traduction du gouvernement fédéral. Que pourrait-il faire avec un mandat majoritaire ? Trudeau se sentait lié par l’héritage de son père et la Loi sur les langues officielles. Carney, lui, n’a aucun de ces scrupules.

Qu’est-ce qui lie vraiment Mark Carney au Québec ? Rien de concret. Et c’est ce qui rend cette élection particulièrement historique. Alors que le Canada fait face à de nouvelles menaces tarifaires de la part des États-Unis, le Parti libéral se présente comme revigoré. Mais il s’appuie toujours sur les mêmes conseillers, les mêmes députés, les mêmes ministres épuisés par l’usure du pouvoir.

Peut-on faire du neuf avec du vieux ? L’exemple de Kamala Harris aux États-Unis démontre à quel point il est difficile d’effacer l’héritage d’un gouvernement usé. C’est exactement la situation dans laquelle se trouve le Parti libéral. Et c’est pourquoi il ne faut surtout pas élire Mark Carney pour les quatre prochaines années.

Nous en avons déjà bavé sous Justin Trudeau. Avec Carney, ce pourrait être encore pire.

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