Malgré les nombreux défis entourant les Jeux Olympiques de Paris, qui s’ouvriront ce vendredi 26 juillet, celui de la sécurité est incontournable, particulièrement avec la remontée fulgurante du radicalisme islamique dans le cadre du conflit entre Israël et le Hamas et la situation déjà assez grave de la France de 2024. Des menaces directes ont émergées dans une vidéo ce mardi, où un homme cagoulé avec un Keffieh et arborant le drapeau de la Palestine déclare son intention de causer des “rivières de sang dans les rues de France”.
Le journal égyptien Al-Masri al-youm rapporte en effet que dans une vidéo ayant émergé sur twitter et depuis retirée, un homme qui serait « apparemment lié au Hamas » déclarerait : « Vous avez soutenu le régime sioniste dans sa guerre criminelle contre le peuple palestinien » avant d’annoncer « des “rivières de sang dans les rues de France” en raison du soutien du régime français à Israël dans le conflit israélo-palestinien. »
L’homme s’en prendrait ensuite directement à Macron, affirmant qu’il avait « fourni des armes aux sionistes» et « aidé à tuer nos frères et sœurs, nos enfants ».
Al Masri al-youm en conclut que « son message est simple : La France paiera par la violence et le chaos, en ciblant les événements sportifs les plus emblématiques du monde. »
Quoique l’affiliation directe du personnage au Hamas ne puisse être confirmée, la menace demeure bien réelle. On se rappelle que le terrorisme islamique a souvent été l’œuvre de « loups solitaires » : il fonctionne bien souvent de manière décentralisée et volontariste.
Les autorités françaises, qui ont eu à gérer des situations de radicalisation et d’attentats à maintes reprises – on se rappellera l’infâme attentat du Bataclan, pour n’en nommer qu’un… – sont très conscientes de ce caractère « insaisissable » du phénomène terroriste. Il ne suffit pas de trouver la liste des membres et participants directs d’une organisation pour trouver des terroristes ; ils peuvent sortir de partout ; il faut ratisser large.
Ce n’est pas pour rien que le gouvernement français a annoncé dimanche qu’un million d’enquêtes administratives avaient été menées dans le cadre des Jeux olympiques de Paris, excluant 4 355 personnes susceptibles de représenter une menace pour l’événement, quelques jours avant le début des Jeux. C’était un objectif que le gouvernement s’était donné, il y a un an, et le ministre de l’Intérieur sortant, Gérard Darmanin, s’en est félicité récemment sur France 2.
