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Mon bilan bien personnel de l’année 2023

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2023 tire à sa fin. D’ailleurs, nous sommes déjà en 2024 dans certaines parties du monde. L’année qui vient de s’écouler fut riche en surprises et rebondissements. En tragédies aussi. Il y a tout de même lieu d’espérer pour la prochaine année. Le wokisme s’est cassé la gueule, et le nationalisme a fait son grand retour. Voici pour vous un bilan bien personnel de l’année 2023 qui vient de s’écouler.

Le wokisme s’est cassé la gueule bien comme il faut. Le cinéma en premier lieu. Disney, par la voix de son PDG Bob Iger, fut obligé de reconnaître que tout ça est allé trop loin. La valeur boursière de Disney a fondu de moitié. Les films sont tous des échecs critiques et commerciaux. Il y a certes une lassitude devant la quantité de films de superhéros, mais ceux-ci se cassent la gueule davantage lorsqu’ils mettent de l’avant un agenda diversitaire et féministe forcé.

Le public n’a pas besoin d’être « éduqué » sur les questions de genre, ils veulent se divertir. Hollywood a perdu le sens des priorités et se fait rapidement dépasser par la Corée du Sud, qui sait produire des films et séries ayant une critique sociale, mais sans imposer un lourd agenda idéologique. Est-ce une preuve encore une fois du déclin de l’Empire américain? Seul l’avenir nous le dira.

Une autre démonstration du wokisme qui se casse la gueule, c’est le mois des « fiertés » en juin, qui n’a duré que trois jours cette année. Les grandes marques, ainsi que l’armée américaine (oui oui) ont changé leurs logos habituels une fois de plus sur les réseaux sociaux pour mettre des arcs-en-ciel. Or, le public n’a pas très bien réagi. Devant un déferlement de commentaires négatifs, les marques sont revenues à la raison et se sont dit que peut-être, le mois des « fiertés » n’était pas une si bonne opération marketing que ça.

Au Québec, l’année 2023 sera marquée par la déconfiture de la CAQ et du premier ministre François Legault. On aura droit dans les prochaines années à des choses que personne n’a demandées comme une usine de batteries. Mais aura-t-on le droit à un vrai projet de société? Les comptables sont au pouvoir. Bernard Drainville est vidé de son énergie vitale et fonctionne sur le pilote automatique. On se dit dans un tel contexte que l’horizon 2026 sera long et fastidieux.

Un homme et son parti émergent de cette situation politique inédite : Paul St-Pierre Plamondon, et le Parti Québécois. Le parti « naturel » du pouvoir, les libéraux, vit une crise existentielle et n’a que le fils de Jean Charest pour espérer renaître. Quant à Québec Solidaire, le parti stagne et n’est pas une alternative crédible au gouvernement. Ainsi, il reste le Parti Québécois. « PSPP » et ses trois députés savent quoi faire. Ils maîtrisent leur message. Est-ce qu’ils sauront garder ce momentum jusqu’aux élections de 2026? Encore une fois, seul l’avenir nous le dira.

À l’international, ce qui a retenu particulièrement l’attention, c’est l’horrible attaque du Hamas sur des villages israéliens le 7 octobre. Plus d’un millier de victimes. Des femmes violées et tuées. Bien sûr, il y a aussi les otages que nous voudrions tous voir libérer. Cependant, le gouvernement israélien, dirigé par une coalition ultranationaliste et religieuse, a perdu le contrôle de son message. L’opinion publique mondiale s’est retournée contre Israël.

Au Québec, cela se manifeste par des actes antisémites au quotidien dans la rue. Du vandalisme. Mais aussi des menaces. Ainsi, à Ottawa, la police a déjoué un projet d’attentat contre des juifs. Des manifestants vandalisent l’Université Concordia et le Carrefour Laval. Le français ne semble pas être une priorité pour ces manifestants qui pensent et agissent uniquement en anglais. Gilles Proulx en a parlé dans une de ses chroniques du Journal de Montréal.

Et bien sûr, l’année 2023 sera celle de révélations choquantes quant à la pérennité de notre réseau électrique. Alors que le Québec croyait à un réseau éternel et abondant, nous apprenons que nous manquerons d’électricité d’ici quelques années. Le gouvernement fédéral souhaitant bannir les voitures à essence d’ici 2035, on se demande si cela est réaliste. Ainsi, Michael Sabia, PDG d’Hydro-Québec, affirme qu’il faut explorer la voie du nucléaire pour pallier la pénurie d’électricité.

Le public est-il prêt à accepter ce retour de l’énergie nucléaire après la fermeture de Gentilly-2 par le Parti Québécois? A-t-on l’expertise au Québec ou devrions-nous accepter une violation de notre indépendance énergétique en faisant appel à l’industrie nucléaire ontarienne? Ce sont des questions qu’il faudra investiguer. De plus, peut-on vraiment convertir le parc automobile à l’électricité en considérant les pannes régulières sur le réseau? Il ne tombe que quelques centimètres de neige et c’est suffisant pour provoquer des pannes partout au Québec. Non, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

Cela, il faut espérer pour la prochaine année. Le wokisme, par sa nature polarisante, continuera de se casser la gueule. Les questions identitaires continueront d’occuper un espace de choix. Et bien sûr, François Legault et Justin Trudeau continueront de se mettre les pieds dans les plats. En vous souhaitant une bonne année 2024.

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