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Multiplication des faillites au Québec : à qui la faute?

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Il ne se passe pas une journée sans que les médias annoncent la faillite d’une institution dans le domaine de la restauration. Le prix des restaurants ayant tellement augmenté ces dernières années, de plus en plus de Québécois ont tout simplement renoncé à ce plaisir. Est-ce la faute de la « justinflation »? Ou tout simplement d’un contexte plus large dans le monde entier? Quelques réflexions sur le sujet.

Sherbrooke, mars 2024. Saveur des continents, anciennement le buffet des continents, annonce sa fermeture après des années de bons et loyaux services. Dans son communiqué très sommaire, l’administration annonce fermer le restaurant en raison des « conditions du marché sherbrookois ». Nous pouvons facilement en déduire que cela est causé par la crise de l’inflation, qui se répercute sur le prix dans les restaurants. Et dans le cas d’un buffet somme toute assez cher, cela est encore plus catastrophique.

Les gens n’auront plus l’intérêt d’aller dans ce type d’endroit en famille, car si cela monte à 50$ plus taxes et pourboire par personne, c’est une activité trop coûteuse dans notre société qui s’appauvrit de façon surprenante. Mais l’ex-buffet des continents n’est pas le seul à avoir fermé des suites de la pandémie. Nombre de cantines, restaurants gastronomiques et épiceries fines ont fermé leurs portes. La pandémie et les mesures gouvernementales particulièrement drastiques ont fait mal à la plupart des entrepreneurs.

Les seuls qui semblent s’en sortir dans cette « nouvelle » économie appauvrie, ce sont les brocantes, les friperies et d’autres endroits qui vendent des biens de seconde main. Radio-Canada a annoncé récemment que Sherbrooke est considérée comme la « capitale des friperies ». Les articles de seconde main ont la cote. À l’inverse, on ouvre des magasins pour les classes sociales supérieures. C’est particulièrement le cas à Montréal et à Québec. Mais tout ce qui se situe au « milieu », pour la classe moyenne, tend lentement mais sûrement à disparaître.

Nous serions tentés de blâmer Justin Trudeau comme le seul responsable de la crise. S’il est responsable d’une bonne partie de la « justinflation » par ses politiques d’endettement massives et d’immigration dérégulée, la plupart des pays vivent une situation très difficile. En France, les prix de l’électricité sont tels que les gens sont obligés de ne chauffer qu’une seule pièce, et nombre de chaînes de magasins ferment les unes après les autres en Chine.

L’appauvrissement est mondial, et on le sent que depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie, les prix n’ont fait qu’empirer. Le pétrole est cher, les taxes augmentent au nom de la lutte contre les changements climatiques. Or, ces politiques punitives ne font que pénaliser l’honnête citoyen. Qui a beaucoup de mal à s’en sortir. La fréquentation des banques alimentaires explose, et rien n’indique que l’économie s’améliorera.

La « pénurie de personnel » ne fait plus autant les manchettes, car justement, les gens se plaignent d’avoir du mal à trouver du travail. Même les chaînes de restauration ont maintenant la possibilité d’ouvrir toute la nuit si elles le désirent. Pour payer leurs dettes, plusieurs Québécois commencent à prendre un second emploi.

Oui, il faut dire que le contexte mondial est défavorable aux Québécois d’un point de vue financier. Mais les politiques de Justin Trudeau ne font que rendre le tout absolument infernal. Sur Québec Nouvelles, nous avons amplement couvert la crise du logement causée par les politiques d’immigration massives des libéraux, de même que l’endettement exponentiel du gouvernement pour des dépenses courantes. Ou bien ses programmes sociaux coûteux et inutiles puisqu’ils existent déjà au Québec. Vivement de nouvelles élections!

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