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Nouveau record pour la demande mondiale de charbon en 2024

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Poussé par les besoins énergétiques croissants de la Chine, la demande de charbon, dont elle est responsable du tiers au niveau mondial, a battu un nouveau record en 2024. En effet, l’Agence internationale de l’Énergie prédit déjà que les chiffres atteindront un pic historique pour 2024 : « La demande devrait ressortir à 8,77 milliards de tonnes cette année. Le commerce mondial du charbon devrait également atteindre un niveau inédit en volume, avec 1,55 milliard de tonnes, alors que les prix restent supérieurs de 50% à la moyenne observée entre 2017 et 2019. »

Il est certes difficile pour l’Empire du milieu de se passer de son recours intensif au charbon : bien qu’il soit le leader en termes de transport électrique et d’énergie vertes – en plus d’un accroissement du niveau de vie et de commodités comme le chauffage ou la climatisation -, tout cela prend de l’électricité, et rapidement, ce qui force la Chine à employer de nombreuses centrales au charbon.

Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, la demande devrait donc se stabiliser jusqu’en 2027, avant de réellement décliner en cas de succès des énergies vertes actuellement en développement.

Dans la presse, on note que « 2024 sera la première année au-delà du seuil de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle, limite à long terme fixée par l’accord de Paris, selon l’observatoire européen Copernicus. ». On souligne ainsi l’urgence d’agir.

Selon l’Agence internationale de l’Énergie, la majorité des économies avancées ont atteint un pic de consommation de charbon et sont en bonne voie de l’abandonner : le « rythme de ce déclin dépendra de la mise en œuvre de politiques ambitieuses », comme celles de l’Union européenne, et de la disponibilité de sources d’énergie alternatives, notamment le gaz naturel bon marché aux États-Unis. »

En effet, bien que la Chine investisse déjà de manière massive dans des énergies alternatives comme le solaire ou l’éolien, ça prendra encore de nombreuses années avant qu’elles puissent assurer à elles seules un sécurité énergétique. D’ici là, le gaz naturel s’avère toujours l’option la plus efficace sur le court terme pour drastiquement diminuer les émissions, mais un certain dogmatisme des mouvances environnementalistes en Occident refuse plutôt d’ouvrir les valves.

Le secteur énergétique canadien, d’ailleurs, déclare depuis des années pouvoir combler ce besoin urgent de gaz naturel en Europe et en Asie, investissant aussi en parallèle sur les technologies de captage de carbone, mais se retrouve plus souvent qu’autrement empêché d’exploiter ou de développer les ressources canadienne. Ce qui pose la question à savoir si les politiques de transition énergétique canadiennes nuise plus qu’elles aident à la réduction des émissions de GES au niveau mondial.

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