Depuis des années, la vieille classe politique américaine est déconnectée des préoccupations des Américains moyens.
La classe ouvrière a été une des victimes de la mondialisation : délocalisations d’emplois manufacturiers vers le Tiers-monde. Le peuple américain en a eu marre et il a opté pour du changement. En 2016, les électeurs républicains ont rejeté l’establishment politique en choisissant Donald Trump comme candidat à la présidence. Lors de la présidentielle de 2016, Hillary Clinton a traité les électeurs de Trump de « déplorables ». Cela a mené à la victoire de Donald Trump.
En conséquence, les États-Unis se sont tournés vers le populisme de Donald Trump. Durant son mandat, il a tenu ses promesses et son bilan fut très respectable. Mais, sa défaite de 2020 peut s’expliquer par quatre ans d’acharnement à son endroit de la part des démocrates, des médias et autres lobbys de gauche. Malgré tout cela, le président républicain a presque été réélu. Le populisme s’est aussi imposé au Brésil avec Bolsonaro, en Hongrie avec Victor Orban, en Israël avec Netanayou, etc. Est-ce que ce mouvement pourrait aussi apparaître en sol québécois ? Allons voir cela de plus près.
Depuis le début de la pandémie, on peut constater que le club des 125 est complètement déconnecté de la réalité des Québécois de la classe moyenne. Le gouvernement Legault a imposé un confinement radical et même un couvre-feu. Les conséquences de ses politiques liberticides sont désastreuses pour les gens ordinaires : des PME sont menacées de faillites, hausse des troubles de santé mentale, hausse de la violence conjugale, hausse des suicides, augmentation des dépressions, etc.
Est-ce que les partis d’opposition ont défendu la majorité silencieuse? Non, et ces derniers sont les complices de ce gouvernement dangereux et sans cœur. L’opposition a laissé le roi François 1er saccager la société québécoise. Même qu’à certains moments, elle a dit que le gouvernement n’était pas assez confineur. Il faut le faire. Selon un sondage, 46% des Québécois affirment que les mesures sanitaires extrêmes ont duré assez longtemps. Cependant, aucun des 125 élus au parlement ne défend l’opinion d’un Québécois sur deux. Vous voulez un autre exemple. La classe politique québécoise veut imposer un tramway que les habitants de Québec ne veulent pas.
En terminant, cela confirme que l’élite politique québécoise est complètement déconnectée des préoccupations du peuple québécois. Les Québécois ont besoin de députés qui vont réellement défendre leurs intérêts. Je crois qu’Éric Duhaime et le PCQ peuvent représenter ce changement? Est-ce qu’une petite vague populiste va déferler sur le Québec en octobre 2022 ? Il faut l’espérer grandement, sinon, les Québécois vont continuer d’être gouvernés par les forces du statu quo.