Demain (le 17 avril), le nom du prochain chef du Parti conservateur du Québec sera enfin connu. Deux candidats de qualité se sont affrontés durant cette course, Éric Duhaime et Daniel Brisson. Au cours des derniers mois, le membership du PCQ a explosé. Il est passé de 600 à 12 000, c’est incroyable. Comment expliquer un tel engouement pour un parti qui était jadis dans l’obscurité? Allons voir cela de plus près.
Tout d’abord, l’arrivée d’Éric Duhaime au Parti conservateur du Québec fut une excellente nouvelle pour ce tiers parti. Enfin, une des figures conservatrices les plus connues au Québec décida de s’impliquer et de se porter candidat au leadership de ce parti de droite. Le mouvement conservateur a été séduit par la notoriété et l’expérience politique de M. Duhaime. Sa candidature a donné de la visibilité au PCQ et cela a été très positif pour lui.
Ensuite, depuis treize mois, toute la classe politique a démontré qu’elle était déconnectée des préoccupations du monde ordinaire. Le club des 125 défend les intérêts des groupes d’intérêts : médical, syndical, patronale, environnementale, culturel, etc. Les 125 sont aussi très proches du monde journalistique. Tous les députés de l’Assemblée nationale appuient les mesures sanitaires liberticides du roi François 1er. Pourtant, 1 Québécois sur 2 s’oppose maintenant aux politiques folles de la CAQ.
En conséquence, une partie de la population rejette l’establishment politique. Un petit mouvement populiste est apparu et a adhéré au Parti conservateur du Québec. J’estime qu’une partie importante des nouveaux membres du PCQ n’est pas nécessairement de droite, mais bien populiste. Ces gens-là en ont marre du club des 125 et pensent que le PCQ pourrait devenir leur véhicule politique.
En conclusion, je pense que le PCQ a une chance réelle de devenir une force politique qui va défendre le peuple et non les groupes d’intérêts. Hier, j’ai exercé mon droit de vote. J’encourage tous les membres du parti de voter pour le candidat de leur choix. J’espère que le PCQ va devenir une force politique nationaliste et populiste. Le Québec d’aujourd’hui en a vraiment bien besoin.