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Opinion | Une année sous l’influence… de la peur

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Un an après le début de cette crise, nous sommes désormais confrontés à un bien triste constat.

Avons-nous manqué à nos devoirs ?  Avons-nous tout fait pour éviter le pire ?  Avons-nous subi de l’incompétence?  Pour autant de questions, il y a autant de réponses. Nous constatons avec stupeur que la santé publique proposait des mesures, mais le gouvernement en décidait autrement.

Nos élus ont eu peur pour leurs fesses. Ils ne voulaient pas se ridiculiser davantage.  Le gouvernement mettait en place des mesures radicales afin de ne prendre aucune chance. Le virus est présent et tout le monde le sait.  Il devait prendre des dispositions plus strictes, il l’a fait. Les caquistes nous ont demandé de nous restreindre et nous avons écouté. Nous avons laissé le gouvernement bafouer nos libertés sans rouspéter, et ce, pour combattre cette maladie.  

Maintenant que les vaccins sont à nos portes, nous allons sauver une partie de la population plus vulnérable, mais pour combien de temps? Les variants seront-ils vaincus par les présents vaccins?

La population n’a pas d’autre choix que d’écouter sans broncher. La vérité arrive par les médias qui n’ont d’autre choix que d’être la courroie de transmission des messages gouvernementaux.

Pour plusieurs, nos élus sont là pour nous sauver et pour nous protéger.  Mais le font-ils avec diligence ou sous l’influence de la peur? Comment le gouvernement Legault sera-t-il jugé par la population si plus de morts s’additionnent? Nous sommes dans nos maisons, nous regardons le soleil se lever et se coucher sous le spectre du couvre-feu. À vouloir nous garder cloîtrés, le Premier ministre pense ainsi réduire les rassemblements.  Fermez vos rideaux et cachez vos voitures afin de déjouer la police du plaisir.

Mais les questions demeurent et deviennent de plus en plus pertinentes.  La population veut savoir. Combien avons-nous eu de morts l’an dernier (hors COVID)? Avons-nous subitement perdu le décompte des morts naturelles, les foudroyés du cancer, les accidents de toutes sortes?

Moi, j’ai besoin de savoir cela.  J’ai besoin de comprendre et ainsi me faire une idée, mais pour le moment nous subissons des incohérences.

Nous pouvons aller au cinéma sans avoir le droit de manger des friandises. Nous avons le droit d’aller à l’hôtel, mais avec une interdiction de se baigner.  Les restos sont fermés en zone rouge même s’ils ne sont pas des foyers d’éclosions. En quoi recevoir un massage en privé est-il plus dangereux que de faire nos courses au Costco? Où est la vérité parmi les mensonges? Qui nous ment et qui est alarmiste? Je ne suis en rien complotiste ou un anti-vaccin. J’ai juste hâte de comprendre qu’à mon âge (68), j’ai vu neiger et je suis capable de juger si une vérité est déformée ou qu’un mensonge largement diffusé devient une vérité.

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