L’histoire c’est un cycle sans fin où l’on voit toujours les mêmes erreurs se reproduire encore et encore. C’est encore plus vrai pour les libéraux. À écouter les députés actuels du Parti libéral du Québec, Pablo Rodriguez, c’est la meilleure invention depuis le pain tranché! Un retour au pouvoir en 2026 rien que ça s’annonce pour eux! Voici pourquoi ils se font des illusions et se casseront lamentablement les dents encore une fois.
Pablo Rodriguez, c’est le lieutenant au Québec de Justin Trudeau. Et disons qu’être associé à Justin Trudeau, ou aux deux partis au fédéral ou au provincial, ce n’est pas un gage de succès pour l’avenir. Miser sur un vieux cheval fatigué car il a déjà gagné des courses n’est pas toujours une bonne idée. Surtout quand celui-ci nous a fait perdre énormément d’argent!
Le député montréalais devra affronter notamment Denis Coderre, un autre vieux routier de la politique pour les libéraux fédéraux. Disons qu’en matière d’introspection, on ne voit pas vraiment quel travail a été accompli par les libéraux du Québec pour « reconnecter » avec la majorité historique québécoise. On cherche même des preuves qu’il y a eu une réflexion sur les erreurs du passé, mais non, il n’y a rien.
Le Parti libéral du Québec mise toujours sur son électorat issu de la diversité, et sur l’île de Montréal. Aucune réflexion du type « nous nous excusons pour les années Charest-Couillard » n’a été faite sur la place publique. C’est même pire que ça. Les libéraux ont célébré au printemps leurs deux anciens premiers ministres lors d’une soirée hommage. Difficile de dire après que l’on a « changé ».
Quant aux régions du Québec, elles peuvent bien aller se faire cuire un œuf! C’est sûrement ce genre de réflexion qui anime les libéraux, qui ne voient pas pourquoi le pouvoir ne leur reviendrait pas de droit. Oui, bien sûr que le gouvernement de la CAQ est catastrophique. Mais les libéraux ont passé près de 15 ans à affaiblir le Québec et à mettre en danger sa pérennité.
Pablo Rodriguez semble déconnecté de la réalité québécoise en affirmant que c’est violent de rappeler la déportation des Acadiens comme l’a fait Paul St-Pierre Plamondon. PSPP n’a fait que rappeler la nature du régime fédéral qui depuis la conquête de 1760 vise toujours à marginaliser davantage les Québécois et les francophones hors Québec.
Il affirme : «Il y a des moments très noirs dans notre histoire», a-t-il reconnu. «Les Acadiens ont été déportés en 1755, mais le Québec a eu de grands moments de brillance, de lumière, de clarté, de succès économique, de succès culturel, de rayonnement sur le monde.»
Si les Québécois brillent aujourd’hui à l’international, ce n’est pas du tout grâce au Canada. Le Canada fait tout pour effacer la présence québécoise à l’étranger. C’est justement parce que les Québécois sont ingénieux, talentueux et rebelles qu’ils sont aussi capables de se distinguer du Canada libéral de Justin Trudeau. Un gouvernement incompétent qui encourage la médiocrité, la lâcheté, le fédéralisme dominateur.
Les libéraux donneront-ils le poste de chef à Pablo Rodriguez ou à Denis Coderre? Il est trop tôt pour le dire. Denis Coderre est usé, mais comme le Road Runner, il est impossible à piéger. Cela dit, il n’est pas illégal de rêver dans ce pays, du moins pas encore. Les libéraux peuvent donc continuer d’espérer tant qu’ils le voudront de reprendre le pouvoir. Mais nous serons là pour rappeler leur bilan lamentable.