En conférence de presse jeudi, le premier ministre a affirmé qu’il « n’y aura pas de retour à la normale jusqu’à ce qu’on trouve un vaccin, et cela pourrait prendre un an ou un an et demi ».
« On pourrait atteindre le sommet de la courbe à la fin du printemps et la première vague pourrait se terminer pendant l’été », a renchéri le premier ministre canadien.
« C’est notre nouvelle réalité jusqu’à ce qu’on trouve un vaccin. »
Cette affirmation survient après des chiffres choc : au mois de mars, le Canada a perdu plus d’un million d’emplois, et le taux de chômage frôle désormais 8%.
Plusieurs voix s’élèvent déjà, notamment celle de l’ancien Sénateur André Pratte, qui appelle les gouvernements nord-américains à observer la réaction de pays tels que la Suède face à cette crise.
Des modèles de dépistages accrus et ciblés, mêlé à une isolation sélective des individus à risque, pourrait permettre aux pays de limiter les dommages économiques qui pourraient avoir des conséquences à très long terme.
Cette option ne semble pas être envisagée par Ottawa qui préfère la mise en veille quasi-complète du pays, et la mise en place de programmes massifs d’aide financière, le tout mêlé à une prise massive de nouvelle dette publique.