La politique américaine est dans nos vies, pour de bonnes et de mauvaises raisons. On le voit avec le traitement médiatique réservé à Donald Trump, et la pluie d’hommages rendus à Kamala Harris. Pourtant, la sauce ne prend plus. Trump sera probablement (à nouveau) le prochain président des États-Unis. Voici pourquoi.
Les médias se sont emparés de Kamala Harris comme une bouée de sauvetage dans leur couverture désespérée de la politique américaine. Au Québec, ils ont particulièrement mis l’emphase sur la période montréalaise de la vice-présidente. Sans pour autant mentionner son désamour du français et du Québec en général. Disons que comme portrait partial, on a déjà vu mieux.
Des livres sont déjà sortis dans les librairies pour encenser la vice-présidente. Des politiciens québécois ont fait le pèlerinage jusqu’à la convention démocrate. Disons que cette « Kamala mania » est une pure création médiatique, qui n’a aucune base dans le monde réel. En réalité, Trump a depuis longtemps rattrapé son adversaire démocrate.
Trump, qu’on aime son style ou non, sait comment donner un show. Le voir faire des frites chez McDonald’s était un grand moment de l’histoire des memes sur les réseaux sociaux. Il connaît son électorat, et comment devenir virale. Ce 15 minutes de travail chez McDonald’s lui a sûrement fait gagner des points. En assumant son style de troll, il donne exactement aux médias ce qu’ils aiment.
Or, Kamala Harris n’a pas du tout ce charisme, ce côté viral. Ses discours sont vides. Elle a du mal à se distancier de la présidence de Joe Biden. Le futur ex-président est incapable de ramener la paix au Proche-Orient, où Israël est accusé par plusieurs pays de commettre un génocide à Gaza. De même que la présence nord-coréenne en Russie bientôt prête à faire la guerre aux Ukrainiens.
Disons que l’on a vu mieux comme présidence. Et les Américains le savent. L’électorat musulman du Michigan, un État clé, ne souhaite pas donner encore une fois un chèque en blanc aux démocrates après l’indifférence de Joe Biden face à Gaza. Quant aux Afro-Américains, ceux-ci estiment pour plusieurs qu’ils étaient probablement mieux servis par un homme pourtant considéré comme « raciste » par de nombreux commentateurs politiques.
Les médias agissent mal dans cette histoire. Leur parti-pris est tellement grotesque, qu’ils ont exactement l’effet inverse de ce qu’ils recherchent. C’est pour ces raisons que Trump sera réélu comme président des États-Unis. Et encore une fois, les médias auront joué un rôle là-dedans, à force de faire une couverture partisane et malhonnête des événements.