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Pourquoi il ne faut pas estimer Justin Trudeau battu à l’avance

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Les sondages indiquent une écrasante majorité pour les conservateurs de Pierre Poilievre. En effet, ceux-ci sont très en avance sur les libéraux pour plusieurs raisons. Usure du pouvoir, scandales à répétition, crise du logement causée en bonne partie par les politiques d’immigration des libéraux. Mais cela dit, il ne faut pas sous-estimer la capacité du premier ministre de remonter aux prochaines élections. Voici pourquoi.

Vous connaissez le traitement médiatique de Donald Trump. Il est tout particulièrement diabolisé. On a beau avoir eu quatre années de présidence démocrate avec Joe Biden, jamais une seule journée n’est passée sans que les médias parlent de leur bête noire absolue. Nous ne sommes pas américains, mais pourtant, c’est comme si la politique de notre voisin était nôtre. Les Québécois comme les Canadiens ont des avis très tranchés sur le personnage. Comme le rappelait l’autre jour le National Post, Trump est plus populaire auprès des Canadiens que Justin Trudeau, avec près de 33% d’opinions favorables versus 31%.

Trump est utilisé comme épouvantail par les libéraux afin de discréditer les conservateurs. Il ne faut pas sous-estimer la quantité de gens, particulièrement au Québec, qui votent en fonction d’enjeux sociétaux. Par exemple l’environnement ou l’avortement. Plusieurs femmes au Québec pourraient très bien voter Trudeau, car celui-ci va probablement associer le mouvement pro-vie à Poilievre. Quant à d’autres, l’environnement occupe une place majeure dans leurs choix politiques, et il est aussi probable qu’il y ait toute une propagande malhonnête d’écologistes à la solde des libéraux pour faire pencher la balance en leur faveur.

Trudeau a beau être dans le fond du trou, mais il ne faut pas le déclarer vaincu. Celui-ci est toujours ressorti de ses scandales à répétition. Il a beau provoquer la controverse chaque fois qu’il prend des vacances, se faisant taper sur les doigts par le commissaire à l’éthique, c’est comme si de rien n’était. De même, il a beau avoir bousillé nos relations avec l’Inde et les puissances illibérales, il s’en sort toujours malgré tout.

Nous n’aurions jamais accepté par exemple que Stephen Harper agisse de la sorte pendant aussi longtemps. Le double standard, c’est-à-dire de tolérer les abus des libéraux, et ne rien laisser passer quand ce sont les conservateurs au pouvoir, cela favorisant Justin Trudeau et une éventuelle réélection. De même, les médias se montrent très hostiles face à Pierre Poilievre. Ce qui est logique quand on considère qui finance les médias.

Les médias ont décidé de se liguer contre Poilievre, car il souhaite remettre de l’ordre dans ce buffet à volonté qu’a offert Justin Trudeau aux Radio-Canada et autres médias subventionnés. L’influence des médias n’est pas à sous-estimer dans cette lutte entre libéraux et conservateurs. Ceux-ci ont beaucoup à perdre advenant une défaite de Justin Trudeau.

Trudeau sera probablement battu aux prochaines élections, car sa « magie » n’opère plus. Nous ne sommes plus en 2015. Le monde depuis a changé. Les guerres se sont multipliées, l’inflation fait désormais partie de nos vies. Les selfies et le cannabis n’opèrent plus pour donner une image « cool » de Justin Trudeau. Les gens sont plus exigeants. Mais pour autant, il ne faut pas sous-estimer le potentiel des libéraux de conserver une bonne partie de leurs sièges. Ils possèdent plusieurs cartes dans leur jeu. Le repoussoir Trump bien sûr, leur posture sur des enjeux sociétaux payants pour les libéraux, ainsi que la complicité de médias qui bénéficient d’un bar ouvert en subventions depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux, et qui ont tout intérêt à ce que cela continue.

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